Les femmes de la Résistance en Creuse

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 158 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 21cm X 30cm
Date de parution :
EAN : 9782903870829

Les femmes de la Résistance en Creuse

de

chez Verso

Paru le | Broché 158 pages

Tout public

18.29 Indisponible

Quatrième de couverture

Malgré d'importantes documentations et de longues recherches entreprises, cet ouvrage ne cite pas toutes les femmes de la Résistance creusoise.

Il n'établit pas non plus une sélection par le mérite ou l'importance des actions menées.

Nous avons pensé, en évoquant celles dont nous relatons l'engagement, rappeler comment chacune, à la place qui fut la sienne, sut soutenir, encourager et intensifier l'esprit et le combat de la Résistance.

Elles étaient enseignantes, étudiantes, paysannes, secrétaires de mairie, postières, ouvrières, infirmières, commerçantes ou femmes au foyer...

Elles étaient de tous les métiers, de tous les milieux, souvent filles, soeurs, femmes ou veuves des anciens combattants de la grande guerre 14-18, dont le souvenir des sacrifices ayant causé tant de deuils, était douloureusement gravé dans leur mémoire et dans leur coeur.

Résister, pour ces femmes de tous âges, c'était souvent une affaire de famille qu'elles menaient aux côtés d'un père, d'un frère ou d'un mari ; c'était aussi, pour beaucoup d'entre elles, une affaire sentimentale pour un être cher, prisonnier, déporté ou interné.

Elles s'engageaient dans les luttes clandestines pour que notre Patrie soit délivrée de l'Occupation et que soient rétablies la République, la Paix ou la Liberté. Leur action fut ainsi mêlée à celle des hommes dont elles partagèrent les espoirs, les peines et les souffrances lors des combats évoqués dans ces récits.

Certaines entrèrent dans des mouvements, des réseaux, ou dans des partis et syndicats interdits et dissous. D'autres, sans doute les plus nombreuses, apportèrent simplement, modestement, leur aide aux Résistants dans des circonstances périlleuses ou dramatiques ; infirmières occasionnelles, ambulancières, agents de liaison, combattantes déportées ou internées, toutes ces femmes reconnues ou inconnues doivent être honorées.

Nous nous devons, comme l'a écrit l'une d'elles, de préserver et de transmettre la mémoire de leurs actes pour qu'elles ne demeurent pas "les Oubliées de l'Histoire".