Paru le 05/04/2012 | Broché 140 pages
Et si un président perdant décidait de se maintenir au pouvoir contre son adversaire élu ?
Vitellius, président autocrate et corrompu dépassé par la chute des institutions, cynique, populiste et vulgaire, obsédé sexuel adulé puis haï, refuse de céder la place à son rival Vespasien. Il ment, il triche, il tue, au risque de déclencher une guerre civile.
L'histoire dure une nuit. Elle débute à l'annonce des résultats électoraux et s'achève à l'aube, dans l'odeur des latrines, par la mort sacrificielle de l'idole lors d'une comédie bouffe devant les caméras du monde entier. Les nouveaux jeux du cirque. Quand l'Histoire surgit des fumées de la chronique, elle n'exonère personne de ses responsabilités.
Cette farce grand-guignolesque, marquée au coin de Jarry, de Brecht ou de Ionesco, fut commencée (par la fin) en 1972 et terminée (par le début) en 2011. On connaît la formule : Toute ressemblance avec... Mais toute ressemblance n'est jamais le fruit du hasard. Que ces aventures « sans ressemblance avec » donnent donc à réfléchir à qui voudra... ou pourra. Qui tire les ficelles du pantin ?
Yak Rivais écrit des histoires, tantôt pour la jeunesse (Les sorcières sont NRV, Le métro méPAStro...) tantôt pour adultes. Découvert par Alain Bosquet et Raymond Queneau, il signe avec Les Ficelles du pantin un roman dans le fil de son chef-d'oeuvre Général Francoquin (Gallimard, 1967 ; Sous la Cape, 2011). Ce n'est pas Yak Rivais qui s'inspire de l'actualité, c'est l'actualité qui copie Yak Rivais.
