Les grandes mutations : textes des conférences et des débats

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 307 pages
Poids : 462 g
Dimensions : 16cm X 23cm
Date de parution :
EAN : 9782825116838

Les grandes mutations

textes des conférences et des débats

de

chez Age d'homme

Paru le | Broché 307 pages

Public motivé

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Leszek Kolakowski, Denis Duboule, François Dubet et al. | préface Georges Nivat


Quatrième de couverture

Le but de cette XXXVIIIe session des Rencontres internationales de Genève était de définir et de confronter quelques-uns des principaux défis de la science et de la civilisation actuelles, tels que les perçoivent les savants, et tels que les vivent les citoyens, avec les mythologies et les peurs afférentes.

Le premier de ces défis est certainement l'achèvement du déchiffrement du génome humain, avec la perspective d'une ingénierie biotechnique destinée à prendre sans doute le relais de l'ingénierie sociale qui a marqué le XXe siècle autant par la grandeur des expérimentations que par les catastrophes engendrées.

Le deuxième défi est lié à l'avènement de la vitesse électronique dans les communications, champ virtuel de la toile, télé-commandes, «puces», qui nous assistent de tous côtés abolissant un ancien ordre temporel et spatial.

Le troisième défi est celui du maintien de l'écologie de la planète, de la survie des variétés, de la garde climatique. Du fait de ces défis, les Etats, sans l'admettre, sont dépouillés de leurs anciens attributs, dilués dans la globalisation marchande et boursière, et de plus en plus impuissants.

L'histoire elle-même fait question. La société n'est-elle pas parvenue par la modernisation économique à une universalité économique ? Et une autre universalité, morale, celle des droits de l'homme, s'impose-t-elle ?

L'ambition d'universalité crée en outre une sorte de «judiciarisation» générale qui s'est emparée des esprits, du moins en Occident.

La session s'est terminée par une confrontation avec le phénomène du métissage, parade peut-être aux peurs qui trouent si violemment notre monde postmoderne, postindustriel, et qui sait, bientôt «posthumain».