Les Gryner 1945-1953 : des réfugiés juifs polonais en France après la Shoah

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 571 pages
Poids : 660 g
Dimensions : 14cm X 22cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-304-05000-4
EAN : 9782304050004

Les Gryner 1945-1953

des réfugiés juifs polonais en France après la Shoah

de

chez le Manuscrit-www.manuscrit.com

Collection(s) : Témoignages de la Shoah

Paru le | Broché 571 pages

Tout public

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avant-propos du Dr Richard Prasquier, de Jean-Charles Szurek et d'Henry Battner


Quatrième de couverture

Les Gryner 1945-1953

Des réfugiés juifs polonais en France après la Shoah

Gryner, « vert » en yiddish, est le terme employé par les Juifs d'Europe de l'Est immigrés en France avant la Seconde Guerre mondiale pour désigner ceux des leurs « nouveaux venus », arrivés après celle-ci. Leurs motivations étaient diverses, mais ils avaient en commun celle de ne plus vivre dans un « pays-cimetière » où leurs proches avaient été exterminés.

La présente étude propose une approche historico-sociologique de cette population à travers les parcours de survivants de la Shoah originaires de Pologne. Elle s'est traduite par une importante campagne d'entretiens avec ces Gryner ou leurs enfants, menée sous couvert du Farband-Union des sociétés juives de France en partenariat avec la Fondation pour la Mémoire de la Shoah. L'analyse de ces témoignages est venue enrichir celle des interviews antérieures, et s'ajouter aux recherches effectuées dans des fonds d'archives et dans la littérature disponible. Cette synthèse nous permet désormais de mieux appréhender le passé traumatique de ces Juifs polonais, leurs motivations à s'exiler, leur choix de reconstruire une vie familiale et professionnelle en France, leurs sociabilités et modalités d'intégration dans la société française de l'après-guerre. Elle jette ainsi les bases d'un champ d'étude encore peu défriché.

Biographie

Réalisé durant deux ans par l'historienne Sabine Zeitoun, sur une idée du Dr Richard Prasquier, ce travail a bénéficié de la participation de Jean-Charles Szurek, directeur de recherche émérite au CNRS.