Les hommes forts

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 222 pages
Poids : 222 g
Dimensions : 13cm X 18cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-84263-799-6
EAN : 9782842637996

Les hommes forts

de

chez Dilettante

Paru le | Broché 222 pages

18.00 Disponible - Expédié sous 8 jours ouvrés
Ajouter au panier

préface de Thomas Bauer


Quatrième de couverture

Georges Magnane (1907-1985) a mis sa vie sous le double signe de l'effort sportif et de l'endurance intellectuelle. Cet athlète complet issu de la Haute-Vienne, agrégé d'anglais qui enseigna au lycée Pasteur (Neuilly), s'illustra, tout au long de sa vie, dans quatre disciplines : le sport, la traduction, la sociologie et la littérature.

Les Hommes forts est un roman qui date de 1942. Sans sucer la roue d'un pétainisme alors en cours, Magnane y réalise, à Marseille, Limoges ou Paris, au stade, sur un tapis de lutte ou l'aviron en main, une approche fervente et empathique de l'acte sportif : vertige de la mécanique corporelle, émulations athlétiques et goût du podium, ivresse de la victoire et dynamique du groupe. Mais ce qui fait la puissance romanesque de ses personnages, c'est que forts ils ne le sont qu'apparemment. Organisé autour des figures tragiques de Quercy, le modèle insurpassable, et de Tania, la muse pathétique, cet ouvrage fait du sport l'élan émergé de drames intérieurs qui finissent toujours par craqueler le masque du héros.

dilettante n. (mot ital.). Personne qui s'adonne à une occupation, à un art en amateur, pour son seul plaisir. Personne qui ne se fie qu'aux impulsions de ses goûts. (Le Petit Larousse.)

Et ce fut alors, au plus beau moment de la plus belle course de ma carrière, que Quercy recommença ses jérémiades : « J'en ai assez ! criait-il d'une voix aigre que je ne lui connaissais pas. Je m'arrête. Arrêtez. C'est de la folie. Après un départ comme ça, on ne peut pas continuer. Assez ! Assez ! » Duval faillit se mettre debout pour hurler. Nous hurlions tous. Cela faisait un rugissement confus où il était impossible de distinguer une parole. Quercy frappa un dernier coup qui fit une large éclaboussure blanche, puis s'effondra sur son aviron, la tête entre les mains.

Du même auteur : Georges Magnane