Les idées lièvres : aphorismes et notes en marge

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 306 pages
Poids : 430 g
Dimensions : 14cm X 21cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-916749-28-0
EAN : 9782916749280

Les idées lièvres

aphorismes et notes en marge

de

chez les Fondeurs de briques

Collection(s) : Sacrilège

Paru le | Broché 306 pages

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traduit de l'espagnol et annoté par Yves Roullière | préface de Nigel Dennis


Quatrième de couverture

Il faut faire courir les idées comme les lièvres : non pour les saisir, mais pour les voir courir. Et sans trop les suivre - poursuivre -, ni les achever.

Il ne faut jamais rien faire comme avant mais tout comme après.

Le roman naît de la désillusion. La poésie, du désespoir.

L'ignorance s'apprend. L'innocence s'oublie.

Faut-il lire Marx en commençant par le début ? En commençant par Hegel ? Et Hegel en commençant par Saint Thomas ? Et saint Thomas en commençant par Aristote ? Et... ?

Un écrivain n'écrit pas pour tranquilliser sa conscience et encore moins celle des autres. Si l'on applique avec exactitude la phrase de Léon Bloy (« celui qui a la conscience tranquille est une canaille »), nous dirions qu'un livre tranquillisant est une canaillerie.

« Plus l'on regarde et moins l'on voit. » Parce qu'on ne voit pas ce qu'on regarde ou parce qu'on n'en croit rien ?

Grâce à l'intégralité de ces suites aphoristiques (1935-1983), inédites en français, nous pénétrons au coeur d'une des pensées les plus aiguisées du XXe siècle.

Biographie

Écrivain, poète, dramaturge, scénariste et intellectuel espagnol, José Bergamín est né à Madrid en 1895 et mort à Fontarrabie le 28 août 1983.
Comme tant d'autres hommes de sa génération, la guerre civile espagnole scinda l'existence de José Bergamín en deux parties.
Appartenant « poétiquement à la constellation de 27 » (selon Florence Delay), il fut un intellectuel de combats qui, sous des formes apparemment frivoles, abordait les questions essentielles.
Président du congrès des écrivains antifascistes, il est mis en scène par Malraux dans L'Espoir, sous le patronyme de Guernico. La fin de la guerre marqua le début d'exils multiples (Mexico, Caracas, Montevideo, Paris) entrecoupés de retours en Espagne, le dernier en 1970.
Figure polémique et controversée, il fut un dissident épidermique. Critique envers diverses personnalités de la transition, il se rapprocha, vers la fin de sa vie, de la cause basque. S'il est connu essentiellement comme essayiste, son oeuvre poétique est considérable. Il est également un maître de l'aphorisme : « Chercher des racines est une manière souterraine de s'accrocher à toutes les branches. »

Du même auteur : José Bergamín