Les indésirables : l'histoire oubliée des Espagnols en pays charentais

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 448 pages
Poids : 600 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
EAN : 9782907967570

Les indésirables

l'histoire oubliée des Espagnols en pays charentais

de

chez Croît vif

Collection(s) : Documentaires

Paru le | Broché 448 pages

26.38 Indisponible

Quatrième de couverture

1936, on s'oppose sur l'Espagne. La route des volontaires des Brigades internationales croise celle des républicains espagnols réfugiés. Les uns comme les autres deviennent des «indésirables». A côté plus tard des gitans et des juifs. La Charente est un des départements les plus touchés, notamment pour son camp d'internement des Alliers, dans la banlieue d'Angoulême.

1940, alors que beaucoup d'Espagnols commencent à s'intégrer en travaillant rude sur de grands chantiers, comme le camp d'aviation de Châteaubernard, d'autres partent en train pour une destination inconnue, ce sera Mauthausen.

1944, le climat se tend alors que la guerre se termine ; les nouveaux «indésirables» se retrouvent maintenant du côté des collaborateurs ; les Espagnols, eux, fournissent une véritable armature de bras et de chefs à la Résistance charentaise. Autre façon de s'intégrer... Depuis coule le temps des souvenirs...

Fruit d'une enquête rigoureuse de plusieurs années, mêlant travail d'archives et entretiens personnels avec des dizaines d'Espagnols et de brigadistes installés en Charente, ce texte établit une correspondance subtile entre les «grandes idées du siècle» et leurs répercussions directes sur le parcours au jour le jour de ces réfugiés devenus des Charentais comme les autres. En cela, il est à la fois saga et mémorial, le roman vrai des indésirables espagnols.

Biographie

Alain Léger est né en 1955 à Roumazières, il a fondé une revue sur la vie économique en Poitou-Charentes et publié plusieurs articles d'histoire contemporaine sur l'industrie, I'Occupation et la décolonisation dans diverses revues (notamment «L'affaire Boudarel» et «Splendeurs des de Wendel» dans Les Temps modernes).