Les mathématiciens de Babylone

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 295 pages
Poids : 385 g
Dimensions : 15cm X 23cm
Date de parution :
EAN : 9782856168202

Les mathématiciens de Babylone

de

chez Presses de la Renaissance

Collection(s) : Documents

Paru le | Broché 295 pages

Public motivé

Poche
23.00 Indisponible

Quatrième de couverture

Il y a six mille ans, alors qu'en Egypte - où il n'y avait encore ni pharaons, ni pyramides, ni hiéroglyphes - et partout ailleurs dans le monde les hommes vivaient les derniers âges de la préhistoire, un peuple venu d'on ne sait où vint se fixer aux abords du golfe Persique, dans l'Iraq actuel, entre le Tigre et l'Euphrate : le peuple des Sumériens. Il y bâtit les premières villes de l'histoire et inventa de toutes pièces la civilisation urbaine, l'écriture, la démocratie et la religion.

Ce que l'on sait moins, c'est que les Sumériens furent aussi les pères fondateurs de la science des nombres (qu'ont ignorée les Egyptiens à l'époque pharaonique). Leurs successeurs en Mésopotamie, les Akkadiens et les Babyloniens, à partir du XIXe siècle avant notre ère, leur empruntèrent leur écriture et leur système abstrait de numération qui leur permit d'élaborer un étonnant savoir mathématique, dont le thème principal fut l'algèbre des équations du premier et du second degré.

Entraînés par Roger Caratini dans cette extraordinaire aventure de l'esprit et dans l'univers culturel qui la conditionna, les lecteurs prendront connaissance des principaux textes mathématiques cunéiformes découverts depuis 1842 jusqu'à nos jours, et ils pourront suivre les premiers pas scientifiques de l'humanité.

Biographie

Philosophe des sciences et des mathématiques, psychanalyste puis encyclopédiste, Roger Caratini a publié à ce jour plus de soixante-quinze ouvrages. Ses premiers travaux sur les mathématiques babyloniennes ont paru dans la très sérieuse Revue d'assyriologie dès 1949 puis, plus récemment, dans les comptes rendus de l'Académie des sciences de New York, dont il est membre. Ses grandes qualités de divulgateur critique - non de vulgarisateur - et d'«historiologue», comme il aime parfois se qualifier, lui valent la reconnaissance du grand public aussi bien que des spécialistes depuis de nombreuses années.