Collection(s) : Etudes africaines
Paru le 11/09/2018 | Broché 268 pages
Public motivé
préface de Marc-François Bernier
Les médias en Afrique depuis les Indépendances : bilan, enjeux et perspectives
La place et le rôle des médias en Afrique sont à la fois liés au poids de l'histoire et aux contraintes du présent. Nés pendant la période coloniale, les médias dits modernes sont les témoins privilégiés de la trajectoire politique, économique, sociale et culturelle de l'Afrique avec les différentes séquences liées à la colonisation, à la décolonisation, au règne du parti unique, à l'avènement du « printemps politique africain », à la fin du monopole de l'État sur les médias. S'ajoutent des transformations liées à l'évolution des technologies de l'information et de la communication, à l'influence presque incontournable des citoyens grâce aux réseaux sociaux, et à la forte concurrence de la « néo-télévision » internationale à la faveur du basculement du tout numérique.
Il nous semble nécessaire, au regard du poids de l'histoire et des évolutions actuelles, de comprendre où se situent aujourd'hui les médias en Afrique, plus d'un demi-siècle après Les Soleils des indépendances. Les contributions présentées dans cet ouvrage épousent des contours différents en fonction des pays étudiés. Les chercheurs, les décideurs, les professionnels des médias, les étudiants en communication et en journalisme y trouveront une documentation essentielle pour éclairer autant leurs recherches que leurs décisions et leurs connaissances, qui demandent sans cesse à être renouvelées.
Ndiaga Loum, est politologue, professeur agrégé au département des sciences sociales de l'Université du Québec en Outaouais. Il est membre régulier du Centre de recherche interuniversitaire sur la communication, l'information et la société et de la Chaire Senghor de la Francophonie.
Ibrahima Sarr, a dirigé, de 2011 à 2017, le Centre d'Études des Sciences et Techniques de l'Information, l'école de journalisme de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar où il enseigne. Il a présidé Théophraste, le réseau mondial des écoles francophones de journalisme, de 2014 à 2017.
