Collection(s) : Récits
Paru le 03/11/2000 | Broché 216 pages
L'auteur présente son nouvel ouvrage comme un adieu à l'écriture. Les Ménines est en réalité une «autofiction», genre qui a ses lettres de noblesse. Ainsi, Claude Courtot note-t-il, dès les premières pages : «Je suis l'unique thème de tout ce que j'écris.»
Ce livre au style remarquable est riche et prenant parce qu'il intègre tous les genres : journal, récit, critique, narration de voyage, réflexions sur l'art, la littérature, les civilisations. Claude Courtot affiche une prédilection pour l'époque précolombienne, en référence à Benjamin Péret, un de ses «héros» littéraires.
Cette suite de textes obéit à un ordre et à des rapports voulus par l'auteur, même si la chronologie en est volontairement brouillée. Il faut lire ces aventures fictives ou réelles comme on lit une partition suivie : harmonie et contrepoint. «Je n'ai d'autre ambition, écrit Claude Courtot, que de fixer sur le papier sensible, l'image fugitive des chimères et des fantômes qui me hantent.»
Claude Courtot rencontre André Breton en 1964 et appartient au mouvement surréaliste jusqu'à sa «dissolution» en 1969. Auteur d'essais sur Benjamin Péret, René Crevel, Victor Segalen et Paul Léautaud, Claude Courtot a construit une œuvre originale dans de nombreux récits dont, au cherche midi éditeur, Les Pélicans de valparaiso (1995).