Les miracles de Notre-Dame de Rocamadour au XIIe siècle : texte et traduction d'après les manuscrits de la Bibliothèque nationale

Fiche technique

Format : Broché sous jaquette
Nb de pages : 311 pages
Poids : 1120 g
Dimensions : 23cm X 22cm
Date de parution :
EAN : 9782910352042

Les miracles de Notre-Dame de Rocamadour au XIIe siècle

texte et traduction d'après les manuscrits de la Bibliothèque nationale

chez le Pérégrinateur

Paru le | Broché sous jaquette 311 pages

Public motivé

19.50 Indisponible

préface et complément de notes Jean Rocacher | préface Régine Pernoud


Quatrième de couverture

En 1172, date probable de la composition du manuscrit du livre des miracles par un moine du sanctuaire, la renommée du pèlerinage de Notre-Dame de Rocamadour est déjà considérable : « On vient des provinces du Nord, de l'Est, du Centre, de la Belgique, de l'Angleterre ou de l'Allemagne, comme de l'Italie ; même à Saint-Jean-d'Acre on invoque Notre-Dame de Rocamadour ; et, chose digne de remarque, lorsqu'à Jérusalem un malade a vainement prié pour sa guérison auprès du Saint-Sépulcre (I4), c'est vers Rocamadour que se tendent ses dernières espérances (II19). »

Outre les détails concernant le pèlerinage et les pèlerins, le livre des miracles de Notre-Dame de Rocamadour renferme nombre de renseignements sur la vie au Moyen Âge - médecine et chirurgie, négoce, faits divers, guerres, retentissements des malheurs de ces temps troublés -, mille traits de moeurs sur les hommes et les femmes de cette époque, tout un vécu populaire, qui font histoires, qui font l'Histoire.

Mais surtout, il raconte des miracles comme s'il en pleuvait, des prisonniers délivrés, des naufrages évités, des guérisons inespérées, des possessions, des prosternations, des supplications. Les portes s'ouvrent, les plaies se ferment, les chaînes tombent, ainsi que les tempêtes, la raison revient comme le navire au port, le vin est sauvé, le voeu accompli, les muets parlent, les méchants se taisent, les feux s'éteignent, la foi s'allume...

Dans le sanctuaire envahi de pèlerins venus des quatre vents, à la lueur vacillante des cierges, on se plie, on prie, on pleure. Jusque tard dans la nuit, s'il le faut. On aide l'autre à porter sa croix. Un désir de santé, de vie immense, une foi d'enfant aussi grosse qu'une graine de sénevé, des prières s'élançant en choeur vers la divine bonté. « Porte du ciel, compassion du monde, ne fermez pas les entrailles de votre clémence surabondante... » Et c'est l'exaucement. « Aussi, les bouches éclatent en actions de grâces envers la Vierge bénie ! Quelle joie ! » Fraîcheur de vie et d'émerveillement si médiévale, et qui rappelle tant l'esprit d'enfance des contes merveilleux...