Les nuits florentines. Le rabbin de Bacharach. Les mémoires de M. de Schnabéléwopski

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 195 pages
Poids : 265 g
Dimensions : 14cm X 22cm
Date de parution :
EAN : 9782204067034

Les nuits florentines

de

chez Cerf

Collection(s) : Bibliothèque franco-allemande

Paru le | Broché 195 pages

19.00 Indisponible

traduit de l'allemand par Diane Meur


Quatrième de couverture

L'œuvre romanesque de Heine, dont la dernière traduction française remonte à 1925, méritait éminemment d'être revisitée par des yeux contemporains. S'y fait jour la singulière modernité d'un génie désinvolte, qui revendique l'«extrait», le fragment comme forme romanesque canonique. Les trois récits regroupés dans ce volume illustrent l'esthétique de l'inachevé, où réalisme, humour et parodie le disputent à un onirisme échevelé ; ainsi les Extraits des Mémoires de Monsieur de Schnabeléwopski (1833, inédit en français dans sa version intégrale), roman de formation d'un fantasque junker polonais que l'auteur mène dans toute la Hanse, accumulant les digressions pseudo-ethnologiques et d'insolites recours à l'intertextualité. Avec Nuits florentines (1836), c'est le modèle du conte qui se trouve parodié dans un registre toutefois plus grave, par instants aussi plus onirique. Ici, un homme raconte pour retarder la mort de sa bien-aimée. Londres, Paris, Hambourg occupent presque toute la scène de ces nuits italiennes. Les motifs obsessionnels de ces récits : mythologies populaires, réminiscences autobiographiques, se retrouvent dans Le Rabbin de Bacharach. Roman avant tout historique, ce texte de jeunesse achevé en 1840 illustre l'engagement juif de Heine à une époque de recrudescence antisémite en Allemagne. Dans cette saisissante peinture d'un pogrom de la fin du XVe siècle, l'hommage rendu à une piété orthodoxe n'exclut pas une ravageuse satire morale et sociale par laquelle Heine inaugure la tradition féconde des «comédies du ghetto».

Du même auteur : Heinrich Heine