Les oies du Capitole ou Les raisons de la rumeur

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 225 pages
Poids : 500 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
EAN : 9782271056412

Les oies du Capitole ou Les raisons de la rumeur

chez CNRS Editions

Collection(s) : CNRS-communication

Paru le | Broché 225 pages

Public motivé

21.50 Indisponible

Fethi Benslama, Hélène Celdran, Alain Chauvot et al.


Quatrième de couverture

Cet ouvrage propose une réflexion pluridisciplinaire sur un phénomène social - la rumeur - dont on connaît assez mal les fonctions et les usages. Les auteurs redéfinissent les contours d'un paradigme qui ne serait pas celui de l'information mais celui de la connaissance permettant d'évaluer les modes de traitement du réel en fonction de ressources spécifiques (savoirs, compétences, logiques).

Preambule

Introduction

Première partie : Rumeur, politique, culture

Deuxième partie : Rumeur, langage, vérité

Conclusion générale

La rumeur peut-elle fonder un monde commun ou par défaut de jugement ou de communication avec l'autre, est-elle seulement apte à subvertir tout échange social ?

Cet ouvrage reprend la question dans la perspective de la philosophie politique, du droit, des sciences humaines et sociales. Chaque discipline, définissant son " objet ", analyse la rumeur à partir de ses catégories et de ses matériaux propres, ce qui exclut une lecture univoque du phénomène et lui restitue une dimension socio-anthropologique et politique trop souvent méconnue.

Des contributions dégagent les capacités discursives, réalistes ou innovantes du phénomène. D'autres approches relient la rumeur à une perte d'autonomie ou, sur les traces du mythe, la relèguent dans les apories d'un secret non partageable. Est également cernée la capacité subversive du bouche à oreille, dès lors que le pouvoir, ou la fiction, tentent de l'utiliser comme outil d'information ou de manipulation.

Le lecteur a le choix entre se laisser guider par les modèles de la rumeur (hystérique, paranoïaque, pervers, schizoïde, hystérophobique) et les figures qui s'y cristallisent un moment ou suivre à travers espaces et temps sociaux les cadres de pensée qui les restituent.