Paru le 08/09/2008 | Broché 186-XII pages
Tout public
Les druides antiques ne nous ont rien laissé d'écrit. Mais ce serait pure folie que de le déplorer. Nos lointains ancêtres qui, selon César, refusaient de "confier à l'écriture la matière de leur enseignement", ont eu l'intelligence et la bonté de ne pas nous enfermer dans le dogme d'une nouvelle religion du livre. Consciemment ou non, ils nous ont laissé la possibilité de continuer librement l'invention de notre propre Quête...
La tradition druidique antique était strictement orale. Elle a fait pourtant couler beaucoup d'encre. Il existe une foule de témoignages à son sujet provenant d'auteurs anciens comme Diodore de Sicile, Strabon, Pline l'Ancien, Lucain et bien d'autres. La tradition celtique possède même ses propres textes mythologiques, composés de récits irlandais ou gallois, retranscrits par les moines de l'époque médiévale. Ces textes constituent un patrimoine littéraire, mythologique, spirituel et symbolique des plus riches. Ce patrimoine est malheureusement méconnu, voire méprisé.
L'essai que Celui du Pays de l'Ours, druide du 21ème siècle, nous propose aujourd'hui consiste en l'étude d'un texte de la mythologie irlandaise intitulé : "La Veillée de Fingen". Ce récit est d'une haute portée symbolique et initiatique. Celui ou celle qui voudra bien mener sa propre réalisation intime et royale ne manquera pas de le méditer chaque nuit de la Samain nouvelle...