Les origines de l'insécurité en République centrafricaine de 1889 à 2014

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 254 pages
Poids : 420 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-35120-510-5
EAN : 9782351205105

Les origines de l'insécurité en République centrafricaine de 1889 à 2014

chez Complicités

Paru le | Broché 254 pages

Tout public

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Quatrième de couverture

Après la mort tragique du feu Barthélemy Boganda, fondateur de la République centrafricaine, le pays plongea dans un cycle de violences et d'incertitudes politiques. L'octroi de l'indépendance, le 13 août 1960, n'arrangea guère la difficile problématique de succession. Le premier coup d'État de la nuit de la Saint Sylvestre, du 31 décembre 1965 au 1er janvier 1966, vint confirmer cet état de fait. Cet évènement marqua en même temps le début des crises qui vont jalonner la vie politique en République centrafricaine. En 1979, Jean Bédel Bokassa, à la tête de l'État depuis quatorze années, se fit renverser grâce à l'appui de la France par David Dacko, son propre cousin.

Celui-ci resta à peine deux ans au pouvoir et se fit démettre par le général d'Armée, André Kolingba. Cette situation ne s'arrêtera plus, car précisément Ange Félix Patassé, alors élu démocratiquement président de la République fut, à son tour renversé par François Bozizé, le 15 mars 2003. Comme cela ne suffit pas, l'adage qui confirme la règle dit que : « Celui qui tue par l'épée, meurt par l'épée », François Bozizé fut renversé à son tour par Michel Djotodia, le 24 mars 2013.

De tout temps, les Centrafricains vivent trempés dans une ambiance d'insécurité permanente et dont la plupart de nos compatriotes n'ont pas conscience. Depuis 2012, une crise militaro politique sur fond de confessionnalisme exalté est en train de déchirer le pays. C'est là, l'insécurité. Tous les chefs d'État, sans exception, qui se sont succédé de 1960 à 2014, n'ont pas pu résorber la question de l'insécurité. Le non-respect de la constitution, des institutions de la république et des principes de la démocratie constitue un facteur de crise, elle-même génératrice d'insécurité pour la communauté nationale.

Quatre historiens, Professeur Dieudonné Kpamo, Dr Gérard Déganendji, (Maître Assistant, Chef de Département d'Histoire), Dr Emmanuel Kouroussou Gaoukane, (Maître Assistant Honoraire) et Dr Maurice Guimendégo (Maître Assistant), soucieux de porter un éclairage sur les différentes crises qui gangrènent le pays, se sont mis ensemble pour publier le présent ouvrage sur les origines de l'insécurité en République centrafricaine de 1889, date de fondation de la ville de Bangui jusqu'en 2014, date de l'arrivée de la première femme, Catherine Samba Panza, à accéder au pouvoir suprême de l'État.