Les ouvrières marocaines en mouvement : qui paye ? qui fait le ménage ? et qui décide ?

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 327 pages
Poids : 525 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-343-00447-1
EAN : 9782343004471

Les ouvrières marocaines en mouvement

qui paye ? qui fait le ménage ? et qui décide ?

de

chez L'Harmattan

Collection(s) : Mondes en mouvement

Paru le | Broché 327 pages

Public motivé

36.50 Disponible - Expédié sous 6 jours ouvrés
Ajouter au panier

préface Mohamed Tozy


Quatrième de couverture

Quand les conditions de travail sont difficiles et que la conciliation entre les deux rôles - à l'usine et à la maison - l'est d'autant plus, le travail de l'ouvrière au lieu de diversifier les pôles identificatoires, les confrontent dans un rapport d'opposition conflictuel. Quand le travail n'est pas prestigieux ou le salaire n'est pas élevé, les stratégies autour desquelles se trament les négociations de rôles se manifestent plus clairement. Si ces ouvrières oeuvrent au nom d'une indépendance économique en partie illusoire parce que leur salaire ne leur assure pas l'autonomie, comment se manifeste donc le changement à travers la négociation de rôles quotidienne ? S'il est clair que cette nouvelle insertion des femmes dans la vie salariale implique un changement, est-ce qu'elle insuffle pour autant une adhésion à de nouvelles représentations sociales ? Comment les ouvrières arrivent-elles à concilier les exigences de leur travail et la préservation d'une identité spécifique ? Il s'agit de comprendre l'étendue de l'impact du travail à l'usine sur les rôles conjugaux, et en quoi ce travail est un facteur de transformation des représentations et des pratiques ? Est-ce qu'il instaure une nouvelle organisation dans la vie familiale de la femme ouvrière ?

Biographie

Leila Bouasria est professeur à la faculté des lettres et sciences humaines d'Ain Chock de Casablanca et chercheur associé au Centre Marocain des sciences sociales. Avant de soutenir sa thèse de doctorat en sociologie à l'Université Mohammed V de Rabat, elle est passée par l'université de Sussex en Grande-Bretagne pour un Master en Anthropologie du développement et transformations sociales, par l'école Hassaniya des travaux publics / Institut de Strasbourg pour un Master en ressources humaines et par l'université américaine Al Akhawayn d'Ifrane pour un Bachelor en sciences sociales.