Paru le 01/09/2008 | Broché 102 pages
Jean-Louis Guidez raconte ici l'histoire de ces forçats du charbon dont la tâche était précisemment de sauver la vie aux mineurs de fond, en prévenant les explosions de gaz maudit. Il présente aussi certains textes au caractère fortement autobiographique.
Après « Les beffrois d'acier », son dernier ouvrage sur le milieu minier, « Les pénitents du grisou » poursuit l'évocation de notre histoire régionale sous la forme de nouvelles en images.
On les appelait, jadis, dans les mines de charbon les pénitents. A cause de leur longue cape de pèlerin à capuche. Paradoxalement, le salaire de la peur de ces condamnés à mort par la justice des hommes, était la vie.
Ils devaient leur grâce au fait d'être volontaires pour arpenter, la nuit, en rampant dans les galeries de la mine, figures fantomatiques, un bâton enflammé à la main pour déclencher l'embrasement des poches de grisou. Au péril de leur propre existence. Il avaient perdu leur boulet du bagne au pied, mais restaient attachés à une cheville, par un filin qui, en cas d'éboulement, permettait à leur aide de les dégager à distance.
Né à Oignies et originaire de Bourges dans le Pas-de-Calais, Jean-Louis Guidez est journaliste et écrivain. Il est petit-fils de mineur. Sa grand-mère maternelle était trieuse de charbon à la fosse 4 de Noyelles-Godault.