Les portraits de Gabriel Garcia Marquez : la répétition et la différence

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 71 pages
Poids : 105 g
Dimensions : 12cm X 22cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-251-44450-5
EAN : 9782251444505

Les portraits de Gabriel Garcia Marquez

la répétition et la différence

de

chez Belles lettres

Paru le | Broché 71 pages

Public motivé

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traduction de Luc Hersant


Quatrième de couverture

L'histoire de la famille [Buendía] n'était qu'un engrenage d'inévitables répétitions, une roue tournante qui aurait continué à faire des tours jusqu'à l'éternité, n'eût été l'usure progressive et irrémédiable de son axe.

Infidèles mais loyaux.

La vie n'est pas ce que l'on a vécu, mais ce dont on se souvient et comment on s'en souvient.

Le secret d'une bonne vieillesse n était rien d'autre que la conclusion d'un pacte honorable avec la solitude.

La mort le suivait partout, flairant ses basques, mais sans se décider à lui mettre enfin le grappin dessus.

Depuis des années, après avoir livré nombre de combats politiques et culturels, Gabriel García Márquez vit reclus, dans son « laboratoire » comme le colonel Aureliano Buendía. Aucune apparition en public, aucune interview, aucune photographie récente Mais le 4 décembre 2011, à La Havane, le peintre Franco Azzinari inaugure une exposition entièrement consacrée au prix Noble de littérature.

Nuccio Ordine a saisi un rapport symbolique entre le statut paradoxal du portrait et la poétique de Cent ans de solitude : la relation entre identité et différence, telle qu'elle s'instaure en peinture entre le modèle et sa représentation, semble se refléter dans la répétition du même et dans la diversité qui caractérisent les personnages de la famille Buendía. Dans l'un et l'autre cas, dans les portraits comme dans le roman, la répétition parvient toujours à signifier quelque chose de différent. L'exposition cubaine devient une occasion de relire quelques pages magnifiques d'un chef-d'oeuvre qui a conduit plusieurs générations à réfléchir sur les thèmes de la « soledad » et du temps, de l'amour et de l'éros, de la révolution et de la répression. Ce que nous dit la fantastique saga de Macondo, avec les moyens de la littérature, est précisément ce que les historiens n'ont pas eu le courage de raconter...

Biographie

Gabriel García Márquez (né en Colombie, à Aracataca, en 1928) est l'un des plus grands romanciers du XXe siècle. Journaliste, il a séjourné connue correspondant étranger en France, au Mexique, en Espagne et en Italie. Il a obtenu en 1982 le prix Nobel de littérature. Outre Cent ans de solitude, son chef d'oeuvre paru en 1967, il a notamment publié au cours des dernières décennies la première partie de son autobiographie (Vivre pour la raconter, 2001) et le roman intitulé Mémoire de mes putains tristes (en 2004). Sa passion pour le cinéma l'a conduit à fonder à La Havane la Fundación del Nuevo Cine Latinoamericano, dont il est actuellement le président.

Nuccio Ordine (né en Italie, à Diamante, en 1958) enseigne la littérature italienne à l'Université de Calabre. Visiting professor dans diverses universités européennes (l'ENS, l'EHESS et l'Université Paris-IV-Sorbonne à Paris ; le Warburg Institute à Londres ; le Max-Planck Institut à Berlin) et américaines (Yale, NYU), il a publié plusieurs ouvrages sur Giordano Bruno et sur la Renaissance : Le mystère de l'âne (20052), Le seuil de l'ombre (2003), Giordano Bruno, Ronsard et la religion (2004), Le rendez-vous des savoirs (20092), Trois couronnes pour un roi (2011). Avec Yves Hersant, il dirige trois collections d'ouvrages classiques aux éditions Les Belles Lettres.

Franco Azzinari (né en Italie, à San Demetrio Corone, en 1949) a longtemps vécu à Cuba et dans divers pays d'Amérique latine. Ses portraits d'Ernest Hemingway, de Gabriel García Márquez et de Fidel Castro ont été exposés a La Havane de 2010 à 2012 (à la Fundación del Nuevo Cine Latinoamericano, en ce qui concerne ceux de Gabriel García Márquez). Un « Museo Franco Azzinari » a été créé en 2002 a Altomonte, en Italie. Ses oeuvres sont visibles sur le site internet « www.francoazzinari.it ».