Les premiers Irlandais du Nouveau Monde : une migration atlantique (1618-1705)

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 343 pages
Poids : 670 g
Dimensions : 17cm X 24cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-7535-4918-0
EAN : 9782753549180

Les premiers Irlandais du Nouveau Monde

une migration atlantique (1618-1705)

de

chez Presses universitaires de Rennes

Collection(s) : Des Amériques

Paru le | Broché 343 pages

Public motivé

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préface de Bertrand Van Ruymbeke


Quatrième de couverture

Des Amériques

Cet ouvrage porte sur la migration d'environ 3 000 engagés irlandais qui se sont établis sur les bords de la Chesapeake, en Virginie et au Maryland, au cours du XVIIe siècle. Exportatrices de tabac, ces deux colonies ont eu massivement recours au système de l'engagement, issu de l'apprentissage (apprenticeship) et du travail du journalier (husbandry). Cette étude, placée dans un contexte comparatif et atlantique, dresse un portrait démographique et socioculturel de ces engagés et de leurs propriétaires. Ainsi, l'engagement (entre 70 000 et 105 000 individus) a joué un rôle essentiel dans le peuplement et le développement de la Chesapeake, de même qu'au sein de l'économie impériale et atlantique avant de céder la place à l'esclavage. Néanmoins, les colons virginiens et marylandais ont été confrontés à un paradoxe qu'ils se sont attelés à résoudre tout au long du XVIIe siècle : comment concilier le besoin de main-d'oeuvre et le fait que les engagés irlandais étaient catholiques, donc considérés comme des traîtres ? Comment les stéréotypes dont les Irlandais étaient victimes dans l'Ancien Monde ont-ils été transportés de l'autre côté de l'Atlantique ? Quelles en furent les conséquences à la fois sur leurs conditions d'engagement et sur leurs perspectives d'avenir au sein des sociétés coloniales ?

Biographie

Élodie Peyrol-Kleiber est maître de conférences en civilisation nord-américaine à l'université de Poitiers. Elle a soutenu sa thèse en 2012 a l'université de Paris VIII et s'intéresse particulièrement aux différentes formes de travail non libre dans l'Amérique coloniale puis britannique.