Collection(s) : Documents, études et répertoires
Paru le 20/12/1998 | Relié 259 pages
Doctorat
Neuf manuscrits dotés d'une iconographie riche et originale conservent le quatrième et dernier livre des Chroniques de Jean Froissart. Fait singulier, ils furent presque tous enluminés en Flandre dans les années 1460-1480 pour des seigneurs attachés à la maison de Bourgogne. Comment expliquer cet intérêt des milieux
bourguignons ? L'ouvrage étudie la place, le traitement et le sujet des 215 miniatures de ces manuscrits dans une perspective iconographique jusqu'alors très peu exploitée.
Table des matieres
CHAPITRE I : Le livre iv des chroniques de froissart et ses manuscrits
Chapitre II : La distribution des images
Chapitre III : Les images traditionnelles
Chapitre IV : Les scenes recurrentes
Chapitre V : L'illustration du livre iv et la bourgogne
Chapitre VI : Themes et sensibilites
Neuf manuscrits dotés d'une iconographie riche et originale nous conservent le quatrième et dernier livre des Chroniques de Jean Froissart. Fait singulier, ils furent presque tous enluminés en Flandre dans les années 1460-1480 pour des seigneurs attachés à la maison de Bourgogne. Parmi les destinataires les plus fameux figurent notamment Louis de Bruges, seigneur de Gruuthuse, Antoine de Bourgogne dit le Grand Bâtard et Philippe de Commynes. Comment expliquer cet intérêt tout particulier que les milieux bourguignons portèrent à la dernière partie des Chroniques de Froissart ?
Telle est la question que cet ouvrage tente d'éclairer en étudiant la place, les sujets et le traitement iconographique des 215 miniatures du corpus : comment les images se répartissent-elles à l'intérieur des manuscrits ? Quelles relations entretiennent-elles avec le récit du chroniqueur ? Des schémas types se retrouvent-ils d'un volume à un autre ? Peut-on parler de programme iconographique ?
Autant d'interrogations qui, permettant de dégager les scènes et les thèmes privilégiés par les illustrateurs nous font entrevoir pourquoi, dans la seconde moitié du XVe siècle, la Bourgogne fit de la fin des Chroniques un texte à la mode.