Les roses de Jéricho : journal de voyage en Terre sainte et en Syrie : 5 juillet-28 septembre 1936

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 209 pages
Poids : 255 g
Dimensions : 11cm X 23cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-38522-260-4
EAN : 9782385222604

Les roses de Jéricho

journal de voyage en Terre sainte et en Syrie
5 juillet-28 septembre 1936

de

chez Saint-Léger éditions

Paru le | Broché 209 pages

Tout public

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texte annoté par l'archiprêtre Henryk Paprocki | traduit du polonais par Françoise Lhoest


Biographie

L'auteur de ce journal de voyage, Grigol Péradzé, 36 ans, est un prêtre moine et un savant polyglotte, un Géorgien parti de son pays avec la bénédiction du Patriarche Ambroise pour faire des études de théologie à l'heure où toutes les Académies de Russie sont fermées. Depuis quelques années, à l'invitation du métropolite Dionizy, il enseigne la patristique en Pologne, à la section - nouvellement fondée - de théologie orthodoxe de l'Université de Varsovie. Grigol Péradzé est parti à la recherche des traces de présence géorgienne en Terre Sainte.

Grigol Péradzé est un homme attentif, généreux et chaleureux, dont la curiosité scientifique est sans cesse en éveil. Au gré de ses pérégrinations, il va rencontrer le patriarche de Jérusalem, des évêques, des catholiques franciscains, bénédictins, anglicans, des nestoriens, des alaouites, de pieuses princesses éthiopiennes, l'ancien précepteur anglais du tsarévitch de Russie, des prêtres, des moines et des moniales, des diplomates et des bibliothécaires, des Juifs géorgiens et polonais, artisans, commerçants, des Arabes intellectuels formés dans les écoles catholiques et d'autres, ignorants, qui le prennent pour un Juif et lui lancent des pierres.

Il a rédigé en polonais cette relation de voyage, publiée en partie dans différents périodiques à tirage confidentiel. Trois ans après son retour, le 1er septembre 1939, ce sera la guerre. Grigol Péradzé choisira de rester en Pologne pour ne pas abandonner ses amis. Arrêté en 1942, il sera emprisonné à Varsovie puis déporté à Auschwitz où il a pris sur lui la faute d'un autre et a fini, dans la chambre à gaz, le 6 décembre 1942.

Pour son aide héroïque aux persécutés pendant la guerre, pour son attitude d'amour et de miséricorde, il a été canonisé en 1995 par l'Église orthodoxe de Géorgie et l'Église orthodoxe de Pologne.