Paru le 26/10/2012 | Broché 130 pages
Tout public
Il est dans l'existence des heures difficiles, alors même que le destin, à ce moment-là, ne frappe pas. Il s'agit de l'usure du quotidien : se lever le matin sans amertume, gérer son argent, assumer une solitude non choisie, habiter sa demeure et son corps, faire de ses vacances un temps favorable.
Je puis subir. Je puis aussi, me disant qu'après tout je ne suis pas obligée d'être malheureuse, travailler à donner sens à tout ceci, pour faire de mon existence une danse, peut-être dans la claudication parfois, mais une danse quand-même.
Écrit au féminin avec la certitude que les hommes sauront traduire, jouant du christianisme comme d'un violon avec l'espoir que ceux qui en sont loin n'en auront pas les oreilles agacées, cet ouvrage, optant résolument pour la simplicité et la beauté, tente quelques pas dans cette direction. Car la vie appelle !
Puisse le lecteur vivre ce livre comme une invitation qui le laisse libre. Il a lui-même inventé ses figures, il en élaborera d'autres, qui peuvent être d'immobilité. Cet ouvrage propose simplement, dans la distance, un accord complice, qui pourra être de discordance.
Docteur en Lettres et en Théologie de l'Université de Strasbourg, Evelyne Frank enseigne, avec bonheur, en collège. Elle travaille généralement sur le rapport Bible - poésie contemporaine ou sur des mystiques du XXe siècle, mais se risque ici dans un autre type d'écriture, plus personnel, où s'affirment une anthropologie et une éthique.