Les sabirs de Kaddour Ben Nitram

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 204 pages
Poids : 350 g
Dimensions : 15cm X 21cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-9548419-3-9
EAN : 9782954841939

Les sabirs de Kaddour Ben Nitram

de

chez Averoess Jean-Claude Taieb éditions

Collection(s) : Hors des clous

Paru le | Broché 204 pages

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Quatrième de couverture

Kaddour Ben Nitram, chansonnier et humoriste tunisien, consacre l'essentiel de sa vie à recueillir, classer et mettre en scène les différents parlés ou sabirs (vocabulaire issu de contacts entre des langues différentes et servant de langue d'appoint) des rues de Tunis, entendus dans les tramways, les cafés, les boutiques... où se côtoie une foule de personnages hauts en couleur.

On retrouve dans cet ouvrage notamment :

¤ Kaddour Ben Mansour (le tirailleur-ordonnance à la retraite) et Mohammed Ben Ali Clafess pour la catégorie des arabes et musulmans ;

¤ Braïtou, le commerçant, figure récurrente dans les sketches, avec Bici, Moumou, Binhah, Kiki, Sloumou, Gaigou, Lalou... sont les juifs de cette société évoluant à l'Ariana, la Goulette ou Sidi Mardoum. Les femmes représentées sont : Kamouna, Kouka et sa nièce Ninette... ;

¤ Peppino Mangiaracina (dit « Mastro Tchitcho ») cultivateur, et les commères siciliennes : Donna Pippina et Donna Soussina ;

¤ Djouss Betchazaïra, le boucher et Gianni, le cocher sont Maltais ;

¤ Calcidone Concombralo, le chauffeur mécanicien de la société des chemins de fer est Bônois, très inspiré de Cagayous, personnage de Musette ;

¤ Antoine Filigone, retraité de la police, Batistacciou, agent de police et Figatelli, gardien de prison sont Corses ;

¤ Albaréchistrac le douanier est originaire de l'Aude

« Une population ardente, bariolée, pleine d'incessants contrastes, et qui est peut-être en voie de devenir un peuple, voilà ce que saisit, sent et exprime à merveille l'art de Kaddour Ben Nitram. Il note les « différences » avec une implacable précision ; voyez la série des paraphrases d'une pièce célèbre de Hugo. Mais il accuse aussi, et de façon très ingénieuse, les « ressemblances » ou plutôt, les sortes de compromis qui peu à peu s'établissent entre les types les plus rebelles à l'amalgame. La commère sicilienne finissant par fraterniser avec le poissonnier arabe est une trouvaille de haut comique. Et c'est aussi de la vérité pure ! »
Henri Lecas 1931