Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 318 pages
Poids : 380 g
Dimensions : 14cm X 21cm
EAN : 9782859408510
Les saigneurs de la guerre
brève histoire de la guerre et de ceux qui la font
Quatrième de couverture
On a écrit à ce jour quelques millions de pages sur la guerre - et presque toujours «contre» la guerre. A de rares exceptions près, cette pieuse littérature fait bâiller - ou sourire, quand l'on sait son exemplaire inutilité. Jean Bacon, plutôt que d'ajouter sa pierre à cet édifice en trompe-l'œil, a résolu de tourner ses armes contre la façade en carton peinte de si jolis mensonges. Il n'entend pas ici refaire l'histoire de la guerre ou des guerres, mais démolir plutôt, et de façon «fraîche et joyeuse» (tradition oblige), toute une littérature spécieuse qu'on nous a servie vingt siècles durant pour nous cacher ce que confusément chacun sait mais préfère taire : que tous les hommes, toutes les religions, toutes les nations, tous les partis politiques, tous les industriels (marchands de canons et de pansements confondus) chérissent furieusement la guerre : laquelle est d'évidence la seule drogue dont il n'a jamais été question que l'humaine engeance puisse se passer.
Publié au début des années 80, considéré aujourd'hui comme un classique, Les Saigneurs de la guerre était depuis longtemps introuvable en librairie. L'auteur en propose ici une édition entièrement refondue, qu'il estime définitive.
«Un livre drôle à hurler... Un livre vertigineux au sens propre... qui réussit le miracle de condenser d'énormes recherches bibliographiques sans nous ennuyer une seconde.»
Bernard Kouchner / Le Matin
«Jamais, à ma connaissance, on n'avait dénoncé à ce degré de minutie les mécanismes subtils, qui ont travesti les massacres organisés en croisades mystiques, fêtes joyeuses, jeux virils... En refermant le livre de Jean Bacon, je ne dissimulerai pas que je me suis senti différent.»
Philippe Ragueneau / Le Figaro
«Un auteur doué de l'humour de Juvénal !»
Maximilien Rubel / Le Monde
«A lire pour ne pas mourir idiot.»
Jean-François Mongibeaux / Le Quotidien de Paris
«Un chef-d'œuvre.»
Bernard Thomas / Le Canard Enchainé