Paru le 09/06/2009 | Broché 76 pages
avec avec une présentation et un aggiornamento par quelques agents dormants du parti imaginaire
Les saltimbanques n'est pas une pièce de théâtre, même dadaïste, mais l'avatar le plus épuré d'un processus d'exorcisme de l'individu, qui passe par l'exposition conflictuelle de qualités qu'on croyait fermement établies, et d'inclinations qu'on croyait durablement atténuées.
La présente «comédie du polyèdre pour marionnettes vivantes» ne doit sa relégation qu'à l'incompétence des spécialistes du dadaïsme en général, et de l'hagiographie dont fut l'objet Pansaers en particulier. La nature de sa démarche, comme celle de Michaux, comme celle de Dada, aux antipodes des âneries savantes que l'on a pu lire à leur encontre, correspond avant tout à une suspension du processus de civilisation.