Collection(s) : Questions de communication, série actes
Paru le 24/09/2020 | Broché 273 pages
Public motivé
préface de Catherine Tourette-Turgis | organisé par le Centre de recherche sur les médiations | Laboratoire d'anthropologie et de psychologie cognitives et sociales | Université de Lorraine, 24-25 octobre 2016
Savoirs expérientiels en santé
Fondements épistémologiques et enjeux identitaires
Questions de communication • série actes 40 • 2019
Ces dernières années, les savoirs expérientiels ont suscité de nombreux travaux et manifestations scientifiques rassemblant aussi bien des chercheur.e.s, des patient.e.s, des associatif.ve.s que des acteur.rice.s sanitaires et politiques. Par des approches reposant sur des données empiriques et une démanche qualitative, voire ethnographique, cet ouvrage propose de saisir différents moments et modalités de la fabrication collective des « savoirs d'expérience » en santé. Malgré une littérature maintenant abondante sur le sujet, peu d'auteur.e.s traitent directement de ses dimensions méthodologiques et épistémologiques.
On ouvre ici la boîte noire des savoirs d'expérience en prêtant une attention particulière aux modalités de leur élaboration, de leur validation et de leur reconnaissance par les différents acteurs impliqués, sans négliger les contraintes propres à chaque situation. Ancrées dans des disciplines variées - anthropologie, sciences du langage, sciences de l'éducation et sciences de l'information et de la communication -, les contributions permettent de documenter les formes tangibles des savoirs expérientiels en s'intéressant aux points de vues subjectifs des acteur.rice.s et aux pratiques situées de connaissance.
Sophie Arborio, maîtresse de conférences habilitée à dinger des recherches en anthropologie de la santé à l'Université de Lorraine, est membre du Centre de recherche sur les médiations (Crem). Ses travaux portent sur dynamiques sociales et culturelles de prise en charge de la maladie chronique et des situations de handicap, en particulier autour des épilepsies sévères.
Arnaud Halloy, maître de conférence en anthropologie à l'Université Côte d'Azur ; est membre du Laboratoire d'anthropologie et de psychologie cognitives, cliniques et sociales (Lapcos). Ses recherches ethnographiques portent sur les processus d'apprentissage religieux à l'oeuvre dans les cultes d'origine africaine au Brésil. Il mène aussi une recherche en anthropologie de la santé sur les savoirs expérientiels de personnes atteintes de psoriasis.
Fabienne Hejoaka, ingénieure de recherche à l'Institut de recherche pour le développement est membre du Laboratoire Population Environnement Développement (LPED) et patiente experte diplômée de l'Université des patients-Sorbonne. Ses travaux portent sur l'expérience sociale et subjective de la maladie chronique et sur l'information des patients. Elle s'intéresse aussi à la santé des adolescents en Afrique à l'ère du numérique.
Emmanuelle Simon, maîtresse de conférences en sciences de l'information et de la communication à l'Université de Lorraine, est membre du Centre de recherche sur les médiations (Crem). Ses travaux portent sur les dynamiques des systèmes de soins : diversité des formes de savoir mobilisés dans l'espace de santé, rôle des dispositifs numériques dans l'appropriation des innovations et connaissances biomédicales et circulation mondialisée des idées et des objets dans le domaine sanitaire.