Paru le 15/07/2003 | Broché 67 pages
adaptation française Michel Sirey
Qu'il est bon et réconfortant de se promener sur ces sentiers oubliés, guidé par Jeanne Muller, créatrice d'images et d'émotions, poétesse des mots de notre quotidien, toujours «lorrainement nôtres». Mais les vers de Jeanne vont au-delà de la nostalgie, au-delà des images d'autrefois, des émois retrouvés, des sourires et des larmes : ils nous touchent parce qu'ils sont beaux, simplement beaux. Avec les mots de notre langue si souvent décriée, Jeanne Muller a fait une oeuvre d'art. Et tout est dit.
Ces mots, ces images et ces émotions, Michel Sirey, le «non-dialecto-phone», les a soupesés, écoutés. Il a su les «sentir», les ciseler pour leur redonner vie dans la langue de Molière. Cette traduction-là n'est pas trahison mais re-création. Entre les poèmes de Jeanne en francique et ceux de Michel en français, passe un regard de complicité, une sorte de connivence. Une grande sensibilité.
Jean-Louis Kieffer Président de «Gau un Griis»
Jeanne Muller-Quevy est née à L'Hôpital (Moselle) d'un père mineur («Mädel us em Kohlekaschte») et d'une mère dont les racines lorraines remontent à la fin du 17ème siècle. Attachée au patrimoine régional, elle est la fondatrice d'un groupe Arts et Traditions, «Les Liserons», et écrit en francique rhénan depuis une vingtaine d'années. Elle est membre de l'association «Gau un Griis» pour la défense et la promotion du dialecte francique.