Collection(s) : Babel
Paru le 02/01/2011 | Broché 317 pages
Quand on hérite d'une maison de passe dans les quartiers chauds de Bruxelles, les problèmes ne tardent jamais à arriver !
Dans la grande tradition des romans noirs, Les sirènes d'Alexandrie plonge le lecteur au coeur de la misère urbaine, dans le monde interlope des sans espoins et de la prostitution la plus crade.
1984, Bruxelles est en pleine mutation architecturale. Dans le quartier où des filles s'exposent en vitrine, Antoine Daillez vient d'hériter de L'Alexandrie, lieu de plaisirs dont les pintes de bière ne sont pas seules responsables.
Mais drames et incidents se multiplient autour d'une maison qui suscite bien des convoitises. La vieille Mémé Tartine, qui aidait les travailleuses du quartier, est retrouvée assassinée. Des skinheads s'attaquent à l'établissement, tandis que le caïd du quartier offre sa protection au jeune Daillez...
Pour comprendre ce curieux héritage, Antoine devra fouiller dans la jeunesse de son grand-père. Secrets et nostalgies remontent alors au temps de l'Occupation, théâtre d'un jeu trouble dont l'un des acteurs n'était qu'un homme ordinaire, avec ses raisons, ses faiblesses et ses failles.
Les Sirènes d'Alexandrie s'inscrit dans la meilleure tradition du roman noir, celle qui sait mettre en scène un destin personnel sur fond social urbain où misères et espoirs, qu'ils soient communs ou individuels, sont balayés par le grand vent de l'Histoire.
Journaliste belge établi à Waterloo, François Weerts est né en 1960 à Addis-Abeba. Il a reçu pour ce premier roman le prix Saga Café (Liège).