Collection(s) : Regards sur l'histoire , Regards sur l'histoire
Paru le 13/11/2003 | Broché 298 pages
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La première moitié du XXe siècle a été marquée par deux conflits mondiaux d'une gravité exceptionnelle au point que l'historien G. L. Mosse a pu parler d'un processus de «brutalisation» de la guerre. Celle-ci, à la fois dans ses réalités et ses représentations, s'est accompagnée de mutations sociales d'une ampleur inconnue jusqu'alors: pertes militaires et civiles jamais vues pendant un laps de temps aussi court, utilisation grandissante d'armes de destruction massive, mobilisation quasi totale des économies, déplacements eux aussi massifs de population, déportations, emploi de plus en plus systématique du travail forcé et, par-dessus tout, extermination délibérée de certains peuples - au génocide arménien, dès le premier conflit mondial, a fait suite, à un niveau d'horreur jamais égalé, celui des juifs et des tziganes. À cet égard, il existe un devoir d'histoire, qui, en soi, justifie le choix de la question traitée dans le présent ouvrage. Ce devoir d'histoire a suscité une immense production historiographique dont le livre se fixe pour objectif d'exposer, à propos de chacune des grandes nations concernées (Allemagne, Espagne, États-Unis, France, Italie, Japon, Royaume-Uni, Russie-URSS) les grands débats et les conclusions essentielles.
Dominique Barjot est professeur à l'université de Paris-IV Sorbonne.
Jean-Paul Bled est professeur à l'université de Paris-IV Sorbonne.
Philippe Chassaigne est professeur à l'université de Tours.
Olivier Dard est professeur à l'université de Metz.
Olivier Faron est professeur à l'université de Lyon-II.
Didier Musiedlak est professeur à l'université de Paris-X et à l'IEP de Paris.
Yves-Henri Nouailhat est professeur émérite à l'université de Nantes.
Nicolas Werth est directeur de recherche au CNRS.
