Les souvenirs de laine : et autres nouvelles

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 132 pages
Poids : 164 g
Dimensions : 14cm X 21cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-87095-362-4
EAN : 9782870953624

Les souvenirs de laine

et autres nouvelles

de

chez M. Dricot

Collection(s) : Roman

Paru le | Broché 132 pages

15.00 Indisponible

Quatrième de couverture

C'est dans l'écriture poétique classique et libérée que Véronique Flabat-Piot, traductrice et journaliste, s'est d'abord fait un nom. Lauréate de maintes joutes poétiques en France, en Belgique ou en Italie, titulaire de plusieurs prix d'Académies, elle a fondé, en 1999, un cercle littéraire, « La Plume Vagabonde », par le truchement duquel elle anime aussi de nombreux ateliers poétiques dans les écoles. Membre de plusieurs jurys littéraires internationaux, elle est co-responsable des Grands Prix Littéraires de la Société des Poètes et Artistes de France (SPAF), dont elle est la déléguée Bénélux et Francophonie, mais aussi, depuis 2006, la Vice-Présidente.

Auteur de plusieurs nouvelles inédites, elle s'est lancée, en avril 2007, le défi de publier à faible tirage quelques-unes de celles-ci, dont la plus longue, « Les Souvenirs de Laine », aux frontières du roman, donnait son titre au présent ouvrage. Devant le succès rencontré, les Éditions Dricot ont décidé de réaliser une seconde édition de cet opuscule qui a figuré, en mai 2008, au palmarès de la prestigieuse Académie des Jeux Floraux de Toulouse, offrant ainsi à Véronique Flabat-Piot sa première grande distinction pour la prose.

Odeur d'encens, de bougies... Odeur de mort. Les gens ont mis leur masque de circonstance...

Elle avait prédit que l'église serait pleine à craquer... Malheureusement, elle était morte trop tard pour cela. À quatre vingt quinze ans, elle avait enterré, avant elle, les quelques amis, sincères et rares, qu'elle avait eus et voici qu'elle partait, trop vieille pour que les indifférents lui concèdent cette part de faux-semblant qui sied en la circonstance. Lassés d'attendre une mort qui tardait trop à venir et qui, de toutes façons, ne leur rapporterait plus rien de tangible, la plupart des chacals qui l'avaient entourée toute sa vie manquaient à présent à l'appel.

J'occupais la première rangée de sièges et - une fois de plus ! - la première place, celle juste à côté du cercueil. La chaise réservée aux proches. Pourtant, tous avaient déclaré qu'elle n'avait plus de famille...

C'était vrai et c'était faux.