Collection(s) : L'actualité de la gestion
Paru le 02/09/1999 | Broché 128 pages
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La mondialisation est présentée soit comme un bienfait qu'il est dangereux d'essayer d'encadrer, soit au contraire comme la source du chômage, de la perte d'indépendance des nations, bref comme un des dangers essentiels de la fin du XXe siècle. Dans ces diagnostics rapides, la place qu'occupent les firmes et leurs stratégies est très fréquemment réduite à la portion congrue, d'autant que la définition même de la mondialisation est considérée comme allant de soi.
Une fois l'ouverture des économies nationales clairement identifiée (et appréciée à l'aide de l'histoire), il est possible de présenter un panorama des stratégies industrielles des firmes dans des économies nationales ouvertes. L'un des points importants est alors la mise en évidence de forces qui, loin de conduire les firmes à répartir leurs activités sur l'ensemble du monde (et notamment dans les régions à faibles coûts salariaux), les poussent au contraire à choisir des localisations proches les unes des autres.
Michel Rainelli est Professeur de Sciences Economiques à l'Université de Nice Sophia-Antipolis et directeur du LATAPSES, unité mixte du CNRS et de cette université, appartenant à l'IDEFI, fédération d'unités du CNRS.