Les traductrices françaises de la Renaissance : ethos et discours paratextuel (1521-1568)

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 155 pages
Poids : 297 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-86272-777-6
EAN : 9782862727776

Les traductrices françaises de la Renaissance

ethos et discours paratextuel (1521-1568)

de

chez Presses universitaires de Saint-Etienne

Collection(s) : Le genre en toutes lettres

Paru le | Broché 155 pages

Public motivé

20.00 Disponible - Expédié sous 10 jours ouvrés
Ajouter au panier

Quatrième de couverture

Dans leurs écrits paratextuels, rare espace où elles s'expriment en leur propre nom, les traductrices de la Renaissance cherchent à gagner la sympathie du lecteur en se parant de diverses qualités morales. Cependant, d'une traductrice à l'autre, les stratégies de présentation de soi varient parfois considérablement. Anne de Graville et Claudine Scève, traductrices du premier XVIe siècle, cultivent l'effacement de soi, feignant d'exercer leur occupation dans l'ombre de la sphère privée. Quant à Hélisenne de Crenne, traductrice de l'Enéide (1541), elle emploie un vaste appareil paratextuel pour asseoir son ethos d'humaniste. Pour elle, traduire est un acte d'érudition, un don au public, un ressort de la translatio studii ; enfin, un nouveau sommet dans son parcours auctorial. À l'opposé, Marguerite de Cambis, Marie de Cotteblanche et Anne de Marquets, traductrices des années 1550 et 1560, s'approprient une série de topoï dévalorisants attachés à l'activité de traduction. Exercice subalterne, petit labeur sans gloire et sans conséquence, l'acte traductif prend, chez elles, les allures convenables d'un passe-temps féminin. La présente étude, doublée d'une anthologie des écrits paratextuels de traductrices parus entre 1521 et 1568, vise à éclairer ce corpus longtemps délaissé, à la faveur d'une analyse fondée sur la rhétorique, l'histoire des femmes et l'histoire de la traduction.

Biographie

Traducteur de formation, Pierre-Emmanuel Roy est titulaire d'une maîtrise en littérature française de l'Université McGill, réalisée sous la direction de Diane Desrosiers, et d'une maîtrise en sciences de l'information de l'Université de Montréal.