Les trois états : science, théologie et métaphysique chez Auguste Comte

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 192 pages
Poids : 235 g
Dimensions : 14cm X 22cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-204-08080-4
EAN : 9782204080804

Les trois états

science, théologie et métaphysique chez Auguste Comte

de

chez Cerf

Collection(s) : Philosophie & théologie

Paru le | Broché 192 pages

Public motivé

25.00 Indisponible

Quatrième de couverture

Le nom d'Auguste Comte nous arrive d'ordinaire précédé d'une réputation peu flatteuse. Le présent ouvrage voudrait montrer combien l'image du positivisme qui a cours aujourd'hui s'applique mal à celui qui en fut le fondateur, et rendre à nouveau compréhensible l'accueil plus que favorable réservé, il y a quelque cent cinquante ans, à la philosophie positive par des esprits aussi éminents que Mill ou Littré. À cette fin, il prend pour fil conducteur la loi des trois états, que l'auteur du Cours a toujours donnée comme la matrice de son oeuvre et qui résume l'histoire de l'humanité dans la succession de trois états, théologique, métaphysique, puis positif. Après Auschwitz ou Hiroshima, le lecteur du XXIe siècle a toutefois du mal à se reconnaître dans la croyance au progrès que Comte partageait avec ses contemporains et dont cette loi est l'expression emblématique. C'est pourquoi les états sont présentés ici comme autant de formes d'esprit dont Comte était le premier à admettre qu'ils avaient très souvent cohabité. Il en résulte un double avantage. Tout d'abord, alors que, en partie sous l'influence du néopositivisme, le positivisme en était venu à ne plus être qu'une philosophie des sciences, il devient possible de refaire une place à la politique positive et de montrer comment, dans le projet comtien, la philosophie politique et la philosophie des sciences s'appellent l'une l'autre. De plus, un exposé en deux temps permet de faire le partage entre ces aspects de la pensée de Comte qui correspondent à peu près à l'image que l'on s'en fait d'ordinaire et ceux qui, aujourd'hui encore, continuent à nous paraître extravagants et qui ne sont pas toujours les moins intéressants.

Du même auteur : Michel Bourdeau