Paru le 01/02/2011 | Broché 157 pages
dessins de Catherine Berael
Aubevert, de solstice d'hiver en solstice d'été, visite et revisite des paysages familiers, ceux où il aime à se retrouver et où son imagination se déploie.
Dans nos sociétés productivistes et fonctionnelles, la nature joue les utilités. Elle est pourtant à l'essentiel, le vivant nous prêtant à vivre jusqu'à l'air que nous respirons. De même, le rêve est le substrat de notre esprit ; il en est la sève sous-jacente qui nourrit notre présence au monde et la facilite. Il en répare l'étrangeté.
Lorsque l'espace et le temps semblent rétrécir (plus vite parcourues les distances, plus construit le paysage, plus morcelé), ce ne peut être qu'au travers du regard qui s'y inscrit que s'ouvre le paysage à l'infini d'un rêve.
S'ouvrent pour nous d'infinis paysages, car plus vastes d'être décrits de l'intérieur, avec l'empathie que confère l'intelligence du rêve.
Joëlle Billy
Ce livre s'inscrit dans un projet pluridisciplinaire associant l'écriture poétique, le graphisme et la musique.
Le pianiste et compositeur Piet Lincken a, en effet, accepté de composer et d'interpréter une oeuvre inspirée par ce recueil.
Né au solstice d'été, au premier jour du signe estival du Cancer, Saturne se levant à son Ascendant en Balance, Jean-Michel Aubevert passe pour un « bon sauvage » peu loquace, voire bourru. Dès lors que ce masque est déposé, se révèle à nous un authentique poète qui cisèle les mots comme bien peu en sont capables. Nulle facilité dans cette écriture, il cherche le mot juste et précis, celui qui fera vivre le verbe et rêver le lecteur, celui qui fera chanter la langue en fécondant le regard...
Architecte, aquarelliste et pastelliste, Catherine Berael est tombée dans le pot de couleurs dès sa tendre enfance, son père était artiste et elle l'adorait. Née sous le signe des Poissons, elle est de l'eau du grand large, femme de vents et d'horizons ouverts. Elle a trouvé dans les textes de Jean-Michel Aubevert le même goût d'une nature encore libre où elle aime retremper son pinceau et ses crayons comme sa personne. Sa spontanéité tend, par l'art, au grand oeuvre.
