Les visionnaires ne meurent jamais : journal, 1968-1970

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 359 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 15cm X 22cm
Date de parution :
EAN : 9782867436178

Les visionnaires ne meurent jamais

journal, 1968-1970

de

chez Bertout

Paru le | Broché 359 pages

20.00 Indisponible

Quatrième de couverture

«De quelle bataille revient-il donc ? De Saint-Jean-d'Acre ou d'Austerlitz ? Cette tête de conquérant sur ce corps massif et fier, ces yeux qui ont dedans leur globe la couleur de la mer du Nord, ce profil granitique ne sont-ils pas ceux d'un hidalgo guerroyant en quelque terre sainte ? Cet homme c'est Roger Bésus. A cinquante et un ans, Bésus porte encore de la houle sur son visage, c'est-à-dire beaucoup de colères et beaucoup de tendresses. Il ne connaît pas les mortes-eaux. Toujours la grande marée. Il est de cette race qui crierait dans le désert, race de messagers qui croient en eux, et plus largement encore, dans le royaume de Dieu. Et ceci justifie peut-être cela. Le grand cousin de Roger Bésus, c'est Barbey d'Aurevilly, cet autre hidalgo excessif, pataugeant dans ses terres grasses de mystères. Un autre incompris, un autre abandonné, mais dont on s'avise aujourd'hui de révéler le cri et la diatribe. Les visionnaires ne meurent jamais.

Comme Barbey, à qui il a consacré un essai passionné, Bésus est normand. Il est né à Bayeux, vit et écrit à Neufbosc (village près de Rouen) dans l'abandonnement d'un pays bordé de forêts et envahi par ces brumes opaques où les hommes se révèlent en traits noirs dans un contraste linéaire et impitoyable. Mais quand il descend à Paris, c'est comme un Viking».

Ainsi s'exprimait le romancier Xavier Grall dans Témoignage chrétien, après la sortie du roman de Roger Bésus, Pour l'amour.

Mais si Barbey d'Aurveilly jouit enfin aujourd'hui d'une reconnaissance littéraire, la "bataille" pour Roger Bésus n'est pas achevée. Gageons cependant, qu'à l'instar de son aîné, le temps la lui fera gagner, car tel Barbey, il est un visionnaire, et nous croyons, nous aussi, que les visionnaires ne meurent jamais.