Lettres à Barbey d'Aurevilly

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 76 pages
Poids : 114 g
Dimensions : 14cm X 21cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-343-16044-3
EAN : 9782343160443

Lettres à Barbey d'Aurevilly

de

chez L'Harmattan

Collection(s) : Les Introuvables

Paru le | Broché 76 pages

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préface de Jules Barbey d'Aurevilly | établissement des textes, postface, notes et bibliographie par Alexandre Burin et Pascal Noir


Quatrième de couverture

Lettres à Barbey d'Aurevilly

Ancrées dans une episteme romantique, les Lettres à Barbey d'Aurevilly de Maurice de Guérin renseignent sur le poète mourant et ses angoisses obsessionnelles vécues au plus secret du Moi. Elles forment une véritable disjecta membra de l'âme qui s'écrit, ce qui fera dire à Barbey à propos de Guérin : « le moindre mot pour ce grand Voyant renfermait des immensités d'horizons ».

Mais ces lettres, par leur forme et leur contenu, se présentent aussi tout à la fois comme un ancrage et un relais à la composition de l'oeuvre qui s'écrit dans le même mouvement. Elles ne sont donc pas à considérer seulement comme une simple partie de la correspondance guérinienne, mais bien comme un lieu d'expérimentation qui renseigne directement sur sa pratique. Guérin, poète de l'infini malade d'idéal, y dévoile un projet poétique qu'il ne pourra jamais atteindre.

Cette édition comprend aussi une longue préface et une annexe composées par Barbey d'Aurevilly, fidèle ami et défenseur de Guérin.

Biographie

Maurice de Guérin (1810-1839) meurt dans l'anonymat, à l'âge de vingt-neuf ans. Il est pourtant arraché de l'obscurité par George Sand et Sainte-Beuve, mais surtout Barbey d'Aurevilly, qui ne cessa jusqu'à sa mort de militer pour une réhabilitation de son ami de collège. Guérin laisse derrière lui une oeuvre fragmentée, rongée de lyrisme romantique : elle se compose de poèmes en prose - dont le chef-d'oeuvre « Le Centaure » - d'un Cahier d'impressions et de pages sans titre, enfin de lettres dans lesquelles le poète confesse sa maladie de l'idéal. Bien avant Baudelaire, il se surnomme lui même « L'Héautontimorouménos » : le bourreau de soi-même.

Du même auteur : Maurice de Guérin