Lettres à un inconnu : aux sources de l'expressionnisme

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 216 pages
Poids : 332 g
Dimensions : 15cm X 21cm
Date de parution :
EAN : 9782252034989

Lettres à un inconnu

aux sources de l'expressionnisme

de

chez Klincksieck

Collection(s) : L'esprit et les formes

Paru le | Broché 216 pages

Tout public

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édition Gabrielle Dufour-Kowalska


Quatrième de couverture

À la fois journal intime et exposé de théorie esthétique, les Lettres à un Inconnu éclairent d'un jour nouveau les rapports complexes du couple Werefkin-Jawlensky (injustement éclipsé par le couple mythique de Kandinsky et Gabriele Münter), en même temps qu'elles développent une conception de l'art singulièrement nouvelle à l'époque, centrée sur le lyrisme symboliste des couleurs et des formes, conception qui a sans doute déterminé le grand tournant kandinskien de 1910.

Composée entre 1901 et 1905, la correspondance imaginaire de Marianne Werefkin avec «l'Inconnu», symbole de son idéal artistique, prélude à la série des tableaux résolument modernes que l'artiste, après un silence de dix années, produira dès 1907 comme une contribution particulièrement originale au courant expressionniste européen. Les hautes aspirations de Marianne Werefkin à une création artistique pure, libérée du réel et consciente d'elle-même, qui s'expriment dans les Lettres, témoignent, tout comme son oeuvre, du rôle de précurseur de la grande artiste russe dans l'avènement de la modernité picturale en Europe.

Biographie

Née à Tula (Russie) en 1866, Marianne Werefkin est d'abord l'élève d'Ilja Riépine à Saint-Petersbourg. En 1896, elle émigre à Munich où elle fonde avec Kandinsky et Jawlensky, son compagnon de vie jusqu'en 1921, la Nouvelle association des artistes de Munich qui ouvrira la voie au «Cavalier bleu».

Gabrielle Dufour-Kowalska, docteur en philosophie, consacre une partie de ses recherches philosophiques à l'investigation des fondements du monde imaginaire. Elle privilégie dans cette quête le témoignage des peintres, selon un itinéraire concerté, de l'icône traditionnelle aux métaphores oniriques du romantisme allemand, qui annoncent les «compositions» et «sonorités» de cet art dit «abstrait» que Marianne Werefkin appelait «l'amour-artiste».