Lettres de ma mémoire : récit de non-fiction : texte intégral

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 143 pages
Poids : 172 g
Dimensions : 12cm X 19cm
Date de parution :
ISBN : 979-10-92364-39-2
EAN : 9791092364392

Lettres de ma mémoire

récit de non-fiction
texte intégral

de

chez Ver à soie éditions

Collection(s) : 100.000 signes

Paru le | Broché 143 pages

Tout public

15.00 Disponible - Expédié sous 12 jours ouvrés
Ajouter au panier

traduit du biélorussien par Alena Lapatniova | sous la rédaction de Virginie Symaniec


Quatrième de couverture

Lettres de ma mémoire

Lettres de ma mémoire de Hanna Krasnapiorka a été publié à Minsk en Biélorussien pour la première fois en 1984. Ce texte constitue le seul témoignage qu'on connaissait dans cette langue du temps de l'URSS sur les conditions de vie dans le ghetto juif de la ville pendant la Seconde Guerre mondiale. Il s'agit d'un enchaînement de scènes de vie et d'événements, un kaléidoscope de visages et de destins, un témoignage unique du quotidien du ghetto de Minsk jusqu'à sa destruction, raconté par une de ses survivantes qui, à l'époque où se déroulent les faits, avait 16 ans :

« ... Cela ne me rentre pas dans le crâne... Comment était-ce possible ? Désigner tout un quartier pour l'exterminer... Rassembler les gens qui vivaient là, sans exception - des vieux et des enfants -, et les pousser vers des fosses préparées à l'avance. On y jetait les gens vivants... Puis on les arrosait d'essence... Les membres de la Gestapo à qui cela ne suffisait pas continuaient à tirer dans cette masse qui remuait...
... Et moi, j'y pense sans arrêt. Comment a-t-on survécu à ce pogrom ? J'ai montré l'attestation comme quoi j'étais médecin, chef du département de l'hôpital des maladies infectieuses. Le commandant du ghetto, Gattenbach, disait que le personnel de l'hôpital des maladies infectieuses ne serait exécuté qu'au dernier moment !
Je me souviens qu'on nous a ordonné à nous, les "graciés", de rester à genoux sur le pavé mouillé en regardant droit devant nous. Mon petit-fils demandait tout le temps s'il se tenait bien. En grelottant de froid comme une feuille de tremble... »