Paru le 15/11/2010 | Broché 225 pages
Public motivé
préface Jean-Noël Gard
Au XVIIIe siècle, l'art de naviguer était une discipline de pointe, un peu comme de nos jours la conquête spatiale.
Ses progrès ont longtemps buté sur quelques problèmes difficiles.
En première place, on pense à la détermination des longitudes qui mobilisa en son temps l'élite scientifique de la planète. Ce problème ne fut pas le seul.
Moins connu fut celui que posait le cabestan.
Cette machine était indispensable pour les travaux de forte puissance, et particulièrement pour la remontée de l'ancre.
Son usage était assorti de défauts si « basiques » que, depuis l'Antiquité, on s'en était accommodé au point de ne plus les voir.
Un beau jour, quelqu'un vit ce que personne ne voyait plus.
Et le problème fut posé de sorte que nul ne pût plus l'ignorer.
En ce siècle des Lumières, tout paraissait améliorable : l'Homme, la Société, la Science, l'Art...
Pourquoi le cabestan ne le serait-il pas ?
Bien des chercheurs s'y attaquèrent.
Ils y mirent plus ou moins de génie, plus ou moins de désintéressement, plus ou moins de zèle. Bien peu y trouvèrent du profit.
C'est leur histoire que l'on raconte ici.
Elle est faite de beaucoup d'efforts et de peu de réussites, comme le progrès technique, comme la vie.