Liberté, égalité, gratuité : pour la gratuité des services publics !

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 126 pages
Poids : 280 g
Dimensions : 13cm X 20cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-35472-112-1
EAN : 9782354721121

Liberté, égalité, gratuité

pour la gratuité des services publics !

chez Golias

Paru le | Broché 126 pages

Tout public

15.00 En stock dans notre réseau
Ajouter au panier

Gabriel Amard, Paul Ariès, André Aschieri et al.


Quatrième de couverture

La population est massivement attachée à ses services publics. La crise sociale et écologique se conjuguent pour rendre plus que jamais nécessaire de nouvelles politiques de gestion des biens communs dans le but de satisfaire les besoins fondamentaux de chacun et de retisser du lien social. C'est justement là le rôle premier du service public, qu'il soit local ou national. Enfin, le service public, dont le citoyen est autant usager qu'acteur, contribue à revivifier l'intervention citoyenne.

Nous croyons nécessaire mais aussi possible de marcher progressivement vers la gratuité des services publics locaux, préalable à la construction d'une gratuité pour les services publics nationaux. La gratuité constitue une des valeurs fondamentales de la gauche. Elle est nécessaire sur le plan social, environnemental et politique. La gratuité peut-être une façon de reprendre l'initiative face à la droite. En premier lieu parce qu'elle pose la question du choix politique, élaboré en lien avec les besoins et les aspirations des citoyens. Ainsi, quelle est la priorité entre rendre le stationnement des voitures gratuit ou la cantine pour les enfants ?

Plus loin, faut-il une gratuité d'accompagnement du système ou une gratuité au service de politiques d'émancipation ? A titre d'exemple, l'eau potable devient, à l'échelle de la planète, de plus en plus rare. Pourquoi payer le même prix pour l'eau destinée à faire son ménage et remplir sa piscine ? Raison de plus pour aller vers la gratuité de son bon usage et renchérir ou interdire son mésusage. Ce qui vaut pour l'eau doit valoir pour l'ensemble des biens communs indispensables à la vie. Encore faut-il identifier ces biens. Cela posé, comment construire économiquement, socialement, culturellement et politiquement cette gratuité ? Le débat n'a cessé, au cours des années, d'agiter les différentes sensibilités de la gauche. Parmi les principaux arguments qui lui sont opposés, est-il vrai que la gratuité déresponsabilise et prive de toute valeur ?