Libre circulation, Riccarda Montenero : Museo d'arte contemporanea di villa Croce, via Ruffini 3, Genova, 10-25 mai 2011

Fiche technique

Format : Relié sous jaquette
Nb de pages : 99 pages
Poids : 585 g
Dimensions : 18cm X 25cm
Date de parution :
ISBN : 978-88-366-2071-5
EAN : 9788836620715

Libre circulation, Riccarda Montenero

Museo d'arte contemporanea di villa Croce, via Ruffini 3, Genova, 10-25 mai 2011

chez Silvana Editoriale

Paru le | Relié sous jaquette 99 pages

Tout public

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exposition sous la direction de Sandra Solimano | introduction de Andrea Ranieri | textes de Isabelle de Maison Rouge, Raffaele Perrotta, Sandro Ricaldone, Sandra Solimano | traductions de Valeria Carreda, Pierre Marre


Quatrième de couverture

Libre circulation, l'oeuvre la plus récente de Riccarda Montenero, propose un thème particulièrement cher à l'artiste, le corps humain, considéré en tant que sujet et objet de l'Histoire, dans une réflexion sur la violence qui nous montre l'homme à la fois bourreau et victime, dans la tentative d'exorciser la douleur mais sans renoncer à une sévère condamnation.

Tout au long de cette intense séquence en noir et blanc, on assiste en effet à une alternance d'images renvoyant à des sujets politiques et sociaux très actuels - la prison, la torture, l'émigration et le refoulement du migrant - et d'images évoquant un sujet tout aussi politique, à savoir le thème des violences contre la femme, mise en cage, déniée, violée, tuée. Sous le signe renversé de cette «libre circulation» du mal, l'homme et la femme apparaissent comme les pions d'un échiquier d'un jeu cruel, et néanmoins sensible à la beauté à travers une partition élégante d'ombres et de lumières, la composition en diptyque recherchée et la posture même des modèles, théâtrale et scénographique, qui renvoie, plus qu'à la vie, à une sorte de représentation.


Libre circulation, il più recente lavoro di Riccarda Montenero, propone un tema da sempre presente nel lavoro dell'artista, il corpo umano come soggetto e oggetto delle vicende della storia, in una riflessione sulla violenza di cui l'uomo è insieme vittima e carnefice, nel tentativo di esorcizzare il dolore senza tuttavia rinunciare a una severa condanna.

In questa intensa sequenza in bianco e nero convivono, senza soluzione di continuità, immagini riferite a temi politici e sociali di stretta attualità - la prigione, la tortura, l'emigrazione e il respingimento del migrante - insieme ad altre legate a un tema non meno politico, quello della violenza sulla donna, ingabbiata, negata, stuprata, uccisa. Nel segno capovolto di questa "libre circulation" del male, l'uomo e la donna si alternano come pedine sulla scacchiera di un gioco crudele, eppure non indifferente alla categoria del bello nell'elegante partitura di luci e ombre, nella ricercata composizione a dittico, nelle posture stesse dei modelli, teatrali e scenografiche, nel loro riferirsi più che alla vita a una sorta di rappresentazione.