Libre comme une maison en flammes : oeuvre poétique, 1935-1976

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 510 pages
Poids : 573 g
Dimensions : 15cm X 22cm
Date de parution :
EAN : 9782749103198

Libre comme une maison en flammes

oeuvre poétique, 1935-1976

de

chez Cherche Midi

Collection(s) : Amor fati

Paru le | Broché 510 pages

25.00 Indisponible

édition établie et présentée par Pierre Dhainaut


Quatrième de couverture

Le poète de Montauban disparu en 1976 chante l'amour, la fraternité et la nature. Il est mort à Penne-de-Tarn («Mon pays préféré est cette gorge de montagne»). Son lyrisme d'amour, lui-même, s'épanouit en un accord cosmique. Comme chez les troubadours, son rapport à l'aimée est de respect et de fidélité ; la femme désirée figure la terre nourricière, tandis qu'un être neuf va naître du couple accompli. Prose poétique, vers libre ou verset se partagent son oeuvre. Parfois le verset se fait un peu solennel, comme à l'évocation des Parfaits de Montségur (Le Château cathare, 1972). Ses débuts furent influencés par le surréalisme. Comme Éluard, il n'a jamais dissocié le vivre de l'écrire. Instituteur à Marseille où il collabora aux Cahiers du Sud et fonda la revue Sud, après avoir créé la revue Action poétique, il se gardait du factice et des arrogances intellectuelles. Il y avait en lui de la naïveté, une bonté indéracinable. Pour Malrieu, «les choses simples» étaient «heureuses». Il a parlé des gens démunis, de sa mère, avec un ton d'évidence, une économie de sensibilité peu fréquents. «Un homme est toujours sauvé par sa vie», a-t-il écrit. Il ajustait un souci de moralisme à l'exigence de liberté. Son bon sens précisait : «Malheur à qui ne mêle point de terre à son amour.»