Paru le 15/11/2006 | Broché 62 pages
Guy Riolle écrit des poèmes dont les marges, les interlignes, les blancs typographiques soulignent la place du silence dans le cours du texte.
Autant dire que le silence est langage, qu'il constitue au même titre que le vide, le support d'une méditation. Ce sont deux chemins qui se rejoignent pour ne faire qu'un : le vide est le portrait le plus exactement figuratif du silence et le silence la conscience du vide.
L'exemplaire économie verbale de cette écriture convient parfaitement à l'évocation d'un paysage où le poète découvre la réplique de son espace intérieur...
Un paysage où tout peut arriver, où il est, sans doute, plus évident qu'ailleurs de rencontrer Dieu, d'étreindre l'insaisissable...
Serge Wellens
Guy Riolle, écartelé entre poésie et peinture s'efforce de conserver son unité intérieure.
Prix René-Lucien Geeraert en 1990, il a publié six recueils.
Il est présent dans plusieurs anthologies et participe régulièrement à diverses revues de poésie.
Il vit à La Rochelle.