Livrer sa patrie à l'ennemi dans l'Antiquité

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 344 pages
Poids : 570 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
ISBN : 979-10-320-0455-5
EAN : 9791032004555

Livrer sa patrie à l'ennemi dans l'Antiquité

chez Presses universitaires de Provence

Collection(s) : Héritages méditerranéens

Paru le | Broché 344 pages

Public motivé

33.00 Disponible - Expédié sous 10 jours ouvrés
Ajouter au panier

Quatrième de couverture

Livrer sa patrie à l'ennemi dans l'antiquité

Dans l'Antiquité, trahir sa patrie pour la remettre à l'ennemi est considéré comme une des transgressions les plus graves que peut commettre un citoyen. Les textes antiques regorgent d'épisodes saisissants dans lesquels les auteurs dépeignent la douleur collective des citoyens tombés sous le joug de l'ennemi à cause d'une trahison. Les sources décrivent précisément les causes de cette catastrophe civique, manigancée dans l'ombre d'un complot ou résultant de l'action d'un individu isolé. Les hommes politiques, les savants et les historiens antiques critiquent vigoureusement cet acte déloyal qui est redouté par toutes les cités en temps de guerre. Pour insister sur le caractère inadmissible de ces trahisons, les auteurs de l'Antiquité brossent un portrait négatif des traîtres, en décrivant leurs sombres motivations, leur intelligence avec l'ennemi, leur passage à l'acte et, enfin, le châtiment mérité que leur infligent les hommes ou la fortune. Le renouvellement récent des travaux sur les complots antiques permet d'étudier ces trahisons sous un nouvel angle et d'en analyser les causes, les modes opératoires et les conséquences aussi bien pour les traîtres que pour les cités. L'étude de ces différentes thématiques permet aussi de comprendre comment les communautés antiques se sont prémunies contre ces trahisons, que l'on considérait alors comme faisant partie des désastres civiques les plus traumatisants.

Biographie

Mathieu Engerbeaud est maître de conférences à Aix Marseille Université. Ses recherches portent sur l'histoire et l'historiographie des premières guerres de Rome.

Romain Millot est maître de conférences à l'université de Nîmes. Ses recherches portent sur l'histoire politique et l'historiographie de la République romaine, en particulier sur le thème des conspirations.