Louis de Saint Aloüarn, lieutenant des vaisseaux du Roy : un marin breton à la conquête des terres australes

Fiche technique

Format : Relié
Nb de pages : 362 pages
Poids : 500 g
Dimensions : 22cm X 29cm
Date de parution :
EAN : 9782914612081

Louis de Saint Aloüarn, lieutenant des vaisseaux du Roy

un marin breton à la conquête des terres australes

de ,

chez les Portes du large

Paru le | Relié 362 pages

Tout public

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Quatrième de couverture

Issu d'une vieille famille bretonne, Tugdual de Kerros est né à Brest en 1930. Ses aïeux, tant au XVIIe qu'au XVIIIe siècle, ont participé à l'histoire de la région brestoise et à celle de la Cornouaille.

Après des études classiques et un diplôme de la "colo" (actuelle I.S.T.O.M.), il se destine à une carrière africaine et particulièrement à la lutte anti-acridienne, les sauterelles étant le fléau de ce continent depuis la plus haute antiquité. Le sort en décidera autrement puisqu'à l'issue de son service militaire, il part en Afrique Equatoriale comme prospecteur de diamants. Une aventure qui le mène, en trente mois, de Pointe Noire à Fort-Lamy en suivant le lit des cours d'eau. Au cours de ce périple, il rassemble une série de diapositives exceptionnelles sur les conditions de vie des prospecteurs de ces temps héroïques.

Rentré malade en France, il se lance dans une des grandes aventures de l'époque : l'aviculture. Ceci l'amènera à entreprendre des études spécialisées, aux côtés d'agronomes et de vétérinaires, jusqu'à l'obtention d'un nouveau diplôme. Sa carrière se poursuivra ensuite et s'achèvera en Suisse comme fondé de pouvoir d'une société agro-alimentaire.

En 1995, revenu dans la propriété familiale des bords de l'Odet, non loin de Quimper, il se plonge dans l'histoire du pays Bigouden et collabore à la revue Cap Caval. Il entreprend également des recherches approfondies sur ses ascendants. Barthélémy de Kerros, son grand-oncle, et François de Saint Aloüarn, son lointain ancêtre, n'ont-ils pas été corsaires pendant la Guerre de Sept ans ? Kervelegan, un autre aïeul, ne fut-il pas, en 1789, le dernier sénéchal de Cornouaille, puis un Girondin proscrit ?

Au début de l'année 1998, un compatriote fixé en Australie occidentale, Philippe Godard, retrouve sur l'île de Dirk Hartog, dans la région de Shark Bay, les témoins du passage en ces lieux de Louis de Saint Aloüarn, le compagnon d'expédition de Kerguelen à la recherche de la "Terra Australis Incognita". La découverte est passionnante et proprement incroyable. Le Breton et l'Australien d'adoption décident aussitôt de se rencontrer.

Cette rencontre sur les bords de l'Odet, en 1999, est à l'origine du présent ouvrage dans lequel Tugdual de Kerros retrace l'épopée de ses aïeux, officiers des vaisseaux du roi tout au long du XVIIIe siècle, et en particulier de ce même Louis qui, en 1772, donnait à la France une chance d'ajouter à son domaine colonial... le cinquième continent ! Au cours de ses recherches chez un membre de la famille, il a la chance de mettre la main sur le portrait, méconnu à ce jour, de cet ancêtre, donnant ainsi un visage au héros de ce livre. Une autre trouvaille sensationnelle à mettre à son actif est celle de la dernière lettre écrite par Louis de Saint Aloüarn à Yves de Kerguelen qui n'en touchera jamais mot. C'était le 20 octobre 1772...

En 1998, une nouvelle étonnante a fait la "une" des journaux du monde entier, y compris ceux de Singapour, Hong-Kong et Pékin : l'Australie aurait pu être française ! Le 16 janvier 1998, une expédition franco-australienne venait de découvrir dans le sable de la côte désertique de l'île Dirk Hartog, au nord-ouest de l'île-continent, les preuves de la prise de possession de l'Australie au nom du roi de France Louis XV, le 30 mars 1772, par un officier de marine breton, Louis Aleno de Saint Aloüarn.

C'est l'histoire oubliée du voyage d'exploration et de prise de possession de 1772 et l'histoire tout aussi étonnante de l'expédition archéologique franco-australienne de 1998 que raconte ce livre très solidement documenté et magnifiquement illustré.

Biographie

Philippe Godard est né en 1937 à Versailles.

Enfance perturbée par la guerre et son cortège de souffrances. Ce sera ensuite, au gré des affectations de son militaire de père, l'Afrique, et plus précisément le Sahara, puis l'installation définitive à Alger. Etudes secondaires au Lycée Bugeaud, de la Sixième aux classes préparatoires aux Grandes Ecoles. Ingénieur diplômé de l'Ecole Centrale du Nord-IDN, titulaire d'une licence de mécanique physique, le co-auteur de ce livre effectuera toute sa carrière dans le Bâtiment et les Travaux Publics.

Nommé en 1968 directeur de l'agence calédonienne d'une des plus grosses sociétés nationales de BTP, il se prend de passion pour le Pacifique où il séjournera trente ans ! C'est à partir de Nouméa, une fois libéré de toute forme d'obligations professionnelles, qu'il sacrifiera à sa passion de l'aventure, parcourant les archipels océaniens, Nikon et bloc-notes en mains, de Juan Fernandez aux Mariannes, en passant par l'île de Pâques, Pitcairn et ses satellites, l'immense Polynésie Française, Samoa, Tonga, Fidji, Wallis et Futuna, les Nouvelles-Hébrides, les Salomon, la Nouvelle-Guinée, Nauru, les Carolines et Palau, pour ne citer que les principaux.

Initiateur de l'expédition "Moana", il plantera le pavillon national et laissera un acte de revendication sur la petite île de Matthew, ce qui permettra à la France de réfuter ultérieurement les prétentions de la jeune République du Vanuatu, soucieuse d'accroître l'étendue de sa zone économique de pêche. Devenu un océaniste réputé, il écrira de nombreux livres, dont le fameux Mémorial Calédonien, grande fresque historique comportant neuf tomes de 500 pages, qui reste sans doute à ce jour le plus grand succès d'édition du Pacifique. Ayant choisi l'Australie de l'Ouest, et plus précisément la superbe ville de Perth, comme lieu de retraite, Philippe Godard s'y est rapidement fait un nom dans les domaines de la recherche historique et de l'archéologie maritime. C'est à ce titre qu'il a été nommé "Honorary Associate" du Western Australian Museum et qu'il a reçu la "Médaille du Western Australia", pour sa contribution à l'héritage du plus vaste des Etats du Commonwealth australien, celui aussi - clin d'oeil de l'Histoire ! - que les navigateurs français (Saint Aloüarn, d'Entrecasteaux, Baudin, Hamelin, Freycinet et Dumont d'Urville) ont le plus marqué de leur empreinte.