Collection(s) : Grandes monographies
Paru le 28/09/2016 | Relié sous étui 828 pages
Tout public
traduit de l'anglais par Richard Sieburth
Afin d'évaluer la place qu'occupe Louise bourgeois dans l'histoire de l'art, le livre somme de Robert Storr adopte une approche intime sans précédent, celle de l'ami capable de révéler toute la complexité et la passion de l'une des plus grandes créatrices du XXe siècle. Au cours d'une carrière qui couvre près de soixante-quinze ans, Louise Bourgeois a exprimé l'intensité de ses luttes intérieures avec une candeur unique et une inventivité déroutante, élaborant un oeuvre capital et fécond pour l'art moderne. La rétrospective organisée par le Museum of Modem Art en 1982 marque le point de départ de la période tardive de sa carrière, période extrêmement productive qui fit d'elle une personnalité respectée et éminemment présente sur la scène artistique internationale, jusqu'à sa mort en 2010 à l'âge de quatre-vingt dix-huit ans ¤ Formée à la peinture et à la gravure, Louise Bourgeois a bientôt fait de la sculpture son principal moyen d'expression, expérimentant au fil des ans des matériaux très divers, comme le marbre, le plâtre, le bronze, le bois et le latex. Elle a apporté une contribution importante au surréalisme, au post-minimalisme et à l'art de l'installation, tout en restant farouchement indépendante vis-à-vis de tout style et de tout mouvement ¤ Riche d'environ 1 000 illustrations, Louise Bourgeois. Géométries intimes présente l'oeuvre de l'artiste dans toute sa diversité et sa profondeur.
Robert Storr est peintre, critique d'art, homme de musée et commissaire d'expositions. De 1990 à 2002, il a travaillé au Museum of Modem Art (MoMA) à New York, où il a été conservateur au département de Peintures et Sculptures. Parmi les expositions collectives qu'il a organisées à ce titre, on citera « Dislocations » - qui dressait un bilan de l'art de l'installation - et « Modern Art Despite Modernism ».
On lui doit également des rétrospectives consacrées à Robert Ryman, Tony Smith, Chuck Close, Elizabeth Murray, Gerhard Richter et Max Beckmann. De 1990 à 2000, il a dirigé le programme des projets du MoMA et monté de petites expositions monographiques notamment sur Art Spiegelman (le premier auteur de « comix » exposé dans l'histoire du MoMA), Franz West et Ann Hamilton. En 2002, il a été nommé premier professeur Rosalie Solow d'art moderne à l'Institute of Fine Arts (Université de New York) et, de 2006 à 2016, a été doyen de la Yale University School of Art, où il occupe en outre la chaire de peinture. Depuis 1982, ses essais, critiques et articles ont paru dans Art in America, Artpress, Frieze, Artforum, Corriere della Serra et de nombreux autres magazines et revues. En plus des catalogues écrits pour les expositions qu'il a organisées au Japon, en Espagne et aux États-Unis, il a contribué à des publications, en relation avec des expositions, pour tous les grands musées de New York et pour bon nombre d'autres musées du monde entier. De 2003 à 2007, il a été directeur de la Biennale de Venise, devenant ainsi le premier Américain à assumer cette fonction. Il est docteur honoris causa de cinq universités et a reçu de multiples récompenses, notamment de l'International Association of Art Critics et des Archives of American Art. En 2000, il a été fait chevalier des arts et des lettres par le ministre français de la Culture et, plus tard, promu officier de ce même ordre. Il vit et travaille à New Haven, dans le Connecticut, et à Brooklyn, à New York.
