Louttre B. : l'insolente nécessité de la peinture

Fiche technique

Format : Relié
Nb de pages : 95 pages
Poids : 570 g
Dimensions : 23cm X 23cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-916373-54-6
EAN : 9782916373546

Louttre B.

l'insolente nécessité de la peinture

chez Ceysson-Editions d'Art

Collection(s) : 22 x 22

Paru le | Relié 95 pages

Tout public

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Quatrième de couverture

Contre la catastrophe.

Qu'un monde pondérable surgisse dans la peinture...

Est-il possible aujourd'hui de peindre des paysages ? De tenter d'exprimer un sentiment du paysage, sans polémiquer, sans prétendre définir une esthétique, les règles à respecter d'un art de peindre ? Tout en proposant cependant sa propre mise en question de l'art contemporain, aujourd'hui célébré, sa propre interrogation sur le devenir de la peinture ? Est-il possible encore, aujourd'hui, de vouloir figurer en peinture, donner à voir en peinture, le vent, la pluie, la nuit et le jour, les nuages qui passent, les ciels de plomb présages d'orages, les «enlevés» qui strient des ciels chargés de lourdes nuées ? Et les collines et la campagne à l'aube et au jour finissant ? Et la vacuité de midi, les lumières de l'été, la chaleur, le gel ?

C'est ce que fait Louttre. B depuis les années quatre-vingt. Une sorte d'ordo qui assure visuellement de la permanence du monde et de la peinture : sa peinture. Après la guerre, c'est comme naturellement qu'il a adopté, fait siennes, les organisations formelles des peintres non-figuratifs dont Bissière fut l'un des inventeurs. Mais, dès la fin des années soixante, à voir dans ses oeuvres ce qu'il en retient, on ne l'imagine plus guère satisfait d'une peinture dont il pressent l'enlisement...

Il lui a fallu réinventer une non-figuration délivrée de toute soumission aux conventions modernistes.

C'est pourquoi à l'aide d'une pictographie simple et dans une palette sourde ou éclatante Louttre. B a transcrit en ses équivalents plastiques, comme le peintre ou le sculpteur «primitif», pour citer Bataille et Griaule, ce que «son esprit sait de la chose représentée». Bref, Louttre a su inventer et invente, chaque fois qu'il peint, son primitivisme, son propre socle primitif, qu'il régénère en s'y ressourçant.