Main basse sur la maison Cadet ? : la franc-maçonnerie libérale dans la tourmente

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 263 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
EAN : 9782878231380

Main basse sur la maison Cadet ?

la franc-maçonnerie libérale dans la tourmente

de

chez Cêtre

Paru le | Broché 263 pages

Tout public

15.00 Indisponible

Quatrième de couverture

Dans le paysage maçonnique international, le Grand Orient de France - principale obédience française et la plus importante d'Europe continentale - est auréolé d'un passé prestigieux.
Une Histoire qui n'est pas que légendaire, lui attribue la paternité de la devise de la République ; d'une République une et indivisible dont les francsmaçons du GODF ont été par le passé parmi les artisans les plus décidés, remettant sans cesse en chantier des réformes révolutionnaires ouvrant la voie au progrès social, moral et intellectuel.
Cette Maçonnerie républicaine, laïque et progressiste - la Maison Cadet - est dans la tourmente. La pesanteur de son appareil administratif, l'inadaptation de ses structures à l'importance de ses effectifs (45000 membres), le poids déterminant des loges parisiennes transforment le pôle de la liberté absolue de conscience en ultime bastion du centralisme bureaucratique.
L'incapacité (ou le refus) « d'assimiler les graves problèmes du devenir de l'humanité et à apporter des solutions concrètes », l'absence de projet collectif - philosophique et politique - clairement défini et affirmé, ne sont pas l'effet du hasard. Le déclin des idéologies, la perte du sens des mots, une tendance générale au consumérisme laissent la part belle aux adeptes d'une Maçonnerie dogmatique et avide de mystères ésotériques.
Trop important pour que les deux principales formations politiques du pays - UMP et PS - s'en désintéressent, le Grand Orient est par ailleurs l'objet d'attentions soutenues des puissants de l'heure et de ceux qui aspirent à les remplacer.
Ce livre propose notamment d'analyser les raisons de l'incapacité actuelle de la Maison Cadet à dépasser le stade de l'incantation obsessionnelle sur la fraternité. Et les répercussions fâcheuses de cette impuissance sur la francmaçonnerie en France et - de manière plus générale - sur la société française.

Biographie

Edouard Boeglin, journaliste, a été vingt années durant, Secrétaire général de rédaction dans un grand quotidien régional. Entré art Grand Orient de France en 1972, il a été élu au Conseil de l'Ordre du GODF à deux reprises. Au cours de son premier mandat (1996-1999), il a présidé le directoire des Editions Maçonniques de France. An cours du second (21100-2003), en sa qualité de Grand maître adjoint, il a eu en charge le secteur « Edition - Information - Communication ». C'est dire qu'il a été des années durant au coeur du dispositif de la Maison Cadet.
Tant par son activité professionnelle que par son engagement maçonnique, il a eu l'occasion de rencontrer quelque quinze Grands maîtres du Grand Orient ; de travailler avec certains d'entre eux et de s'opposer à d'autres. Spectateur engagé, il a pu constater combien les convictions personnelles des Grands maîtres pouvaient influer sur le positionnement politique du Grand Orient de France. Maçon conséquent, il estime nécessaire une véritable révolution culturelle de l'obédience, seule alternative à un long mais inexorable déclin. Il dirige actuellement l'Institut Rhénan d'Études et de Recherches Maçonniques (IRDERM).