Collection(s) : Ecrits d'artistes
Paru le 07/02/2014 | Broché 319 pages
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Mais comment taire mes commentaires
Cette nouvelle édition augmentée rassemble les écrits et entretiens de François Morellet de 1949 à 2010.
« Les textes de Morellet doivent être considérés à la fois comme l'antidote et la face cachée de son oeuvre. Ce sont eux qui la révèlent dans tous ses paradoxes et ce sont eux qui en dévoilent le mieux les fonctionnements aussi bien apparents que secrets. Salves de vocables, calembours, contrepèteries, palindromes, homophonies, homologies, (...) toutes les figures du jeu de mots sont déclinées avec un entrain et une pétulance qui n'ont que faire des convenances et de la bienséance. On est dans un monde moqueur, goguenard, sarcastique et railleur, délivré de la concision, affranchi en quelque sorte de la geôle habituelle des formes et des signes, mais qui a lui aussi néanmoins ses règles. »
(Henry-Claude Cousseau, extrait de la préface)
François Morellet est né à Cholet en 1926. Industriel de 1948 à 1975, il est également peintre et s'oriente vers l'abtraction géométrique dès le début des années cinquante. De 1960 à 1968, il devient, au sein du Groupe de Recherches d'Art Visuel (GRAV), l'un des protagonistes d'un art cinétique et ludique. Il explore alors toutes sortes de moyens d'expression et résume ainsi son travail : « Morellet, fils monstrueux de Mondrian et Picabia, a développé depuis 1952 tout un programme de systèmes aussi rigoureux qu'absurdes, utilisant les figures les plus simples de la géométrie (droites, angles, plans...) avec les matériaux les plus divers (toiles, grillages, néons, acier, adhésifs, branches...) sur toutes sortes de supports (toiles, murs, statues, architectures, "paysages"...). » Depuis 1970, de nombreux musées américains et européens ont présenté son oeuvre. En 2010, il réalise des vitraux (L'Esprit d'escalier) pour le musée du Louvre. En 2011, le Centre Pompidou lui consacre une nouvelle rétrospective.