Paru le 30/09/2007 | Broché 63 pages
Sur L'Après-toi :
L'émotion est comble, l'écriture très douce et claire, voire lumineuse, la maîtrise justement. Poèmes pour la mère, qui ne les lira pas.
Jacques Morin (Décharge)
Sur Une flambée de jours :
L'absence d'artifice de cette écriture, son exigence que l'on sent humaine autant que littéraire, de se dépouiller de tout superflu, vont droit au coeur et à l'imaginaire [...] Une réussite remarquable de clarté et de densité que cette Flambée de jours. ...
Béatrice Gaudy (Traces)
Sur L'Entre-chien-et loup :
La mélancolie est prenante, l'avenir s'y dessine «à petit feu» [...] mais c'est probablement ce regard lucide et sans concession qui donne sa tenue à une poésie où la vie palpite et s'affirme, plus nue, plus vraie que dans bien des célébrations.
Michel Baglin (La Dépêche du Midi)
Sur Ce peu de nous :
Poésie discrète, à voix basse, dont le titre même semble annoncer la modestie. Mais il y a beaucoup à apprendre de cette modestie faite de désenchantement et d'une extrême attention à tout ce qui tisse, presque invisiblement, notre avancée dans le temps.
Jean-François Mathé (Friches)
Sur l'ensemble de l'oeuvre :
À petites touches, à petits points, avec une grande économie de moyens, le poète recrée les ombres et les lumières qui baignent les travaux et les heures. Des poèmes où tout est dit, tout est suggéré d'une façon musicale et limpide.
Jean-Claude A. Coiffard (7 à dire)
Bernadette Throo, née à Nancy, y a fait toutes ses études jusqu'à l'agrégation de Lettres Classiques et enseigné la plus grande partie de sa carrière. Après une plaquette (Matines) publiée en 1956 chez Seghers, s'est tue pendant de longues années, avant de se remettre à l'écriture vers 1985, soit près de trente ans plus tard. L'Après-toi, publié en 1990 (Éd. À Contre-Silence) a mis fin à son silence. Cinq recueils ont été publiés depuis.
Écrit peu et par foucades, ce qui ne l'empêche pas de se sentir viscéralement poète. Aime les jardins, la solitude, le silence.